Le CNLA continue d’exprimer sa vive opposition au budget du gouvernement de l’Ontario visant à augmenter la taxe provinciale sur le carburant d’aviation de 4 cents par litre au cours des quatre prochaines années. Les leaders de politique publique et la communauté aéronautique encouragent depuis longtemps le gouvernement de l’Ontario à éliminer la taxe sur le carburant pour les vols internationaux afin de niveler le terrain au sein de la province.
Au lieu de ça, il est très décevant de constater une augmentation de 148 %. De plus, en faisant obstacle à la création d’emplois, à la croissance économique, au commerce et à l’expansion des secteurs vitaux du voyage et du tourisme de l’Ontario, cette augmentation est incompatible avec les intérêts des Ontariens et Ontariennes. Cette démarche pénalise les consommateurs, rend l’Ontario moins attrayant pour les investisseurs et développeurs, et exacerbe un écart de compétitivité déjà important avec les aéroports des États-Unis.
Un nouveau compte-rendu de Fred Lazar, professeur agrégé à la Schulich School of Business de l’Université de York, estime qu’une augmentation de la taxe sur le carburant aviation de 148 % en Ontario coûtera directement à la province entre 1 991 et 2 907 emplois à temps plein et entraînera une diminution du PIB provincial se situant entre 67 millions $ et 97 millions $ au cours des quatre prochaines années. En outre, entre 292 700 et 407 800 voyageurs aériens seront perdus. Une copie du rapport complet du professeur Lazar est accessible ici (en anglais).
Le CNLA continue d’exhorter le gouvernement de l’Ontario à prendre du recul et à mener une étude complète des impacts économiques négatifs de l’augmentation de la taxe sur le carburant d’aviation. L’étude devrait comprendre des consultations sérieuses avec les municipalités, organisations de consommateurs, chambres de commerce, aéroports et exploitants d’entreprises touristiques avant qu’il ne soit trop tard pour inverser les dommages causés à l’économie ontarienne. Voir nos soumissions au Comité permanent des finances et des affaires économiques (en anglais).