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Dyson, de l’aspirateur à la voiture électrique

Mais que mijote James Dyson ? L’emblématique fondateur du fabricant électronique britannique qui porte son nom a en effet beaucoup fait parler de lui ces derniers temps, entre soutien au Brexit, délocalisation du siège de sa société sous les cieux plus cléments fiscalement de Singapour, ou encore ambitions affichées dans la voiture électrique.

Sur ce dernier point, la marque à succès d’aspirateurs et de sèche-mains dispose d’un savoir-faire indéniable en matière de soufflerie, mais elle reste novice dans le domaine des batteries. Il y a deux ans, le fabricant a même semblé faire marche arrière sur cette technologie en cédant les brevets d’une start-up américaine rachetée en 2015. James Dyson, dont les talents en termes de storytelling ne sont plus à démontrer, va-t-il néanmoins réussir son pari d’un lancement dès 2021 ? Et comment ce nouveau projet innovant s’inscrit-il dans une saga aujourd’hui longue de près de 30 ans ? Pascale Patat-Dubouis (Iéseg School of Management) a mené son enquête pour tenter de rassembler un maximum d’éléments de réponse à ces questions…

Thibault Lieurade

Chef de rubrique Economie + Entreprise

À la une

Les qualités de James Dyson en matière de storytelling ne sont plus à démontrer. Ason Kempin / Getty images North America / AFP

Dyson va-t-il réussir son pari dans le véhicule électrique ?

Pascale Patat-Dubouis, IÉSEG School of Management

La fabrication de batteries ne figure pas dans le savoir-faire historique de l’atypique fabricant d’électroménager britannique, ce qui ne freine pas les ambitions de son fondateur.

Économie + Entreprise
Pourquoi certaines innovations très prometteuses ne se diffusent jamais Jeroen Struben, EM Lyon; Brandon H. Lee, Melbourne Business School Réticence des consommateurs, absence de réglementation… De nombreux facteurs peuvent bloquer la formation des marchés, comme ce fut le cas pour les véhicules électriques.

Culture
Pourquoi sommes-nous fascinés par l’Égypte des pharaons ? Christian-Georges Schwentzel, Université de Lorraine Le succès annoncé de l’exposition Toutânkhamon qui se tiendra bientôt à Paris est à l’image de notre fascination pour l’Égypte antique.

Éducation
Littérature : s’approprier les classiques, un défi pour les lycéens Françoise Cahen, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3 – USPC Des années, des siècles après leur sortie, les romans d’Annie Ernaux, Maupassant ou Madame de Lafayette touchent-ils encore les jeunes ? Posons la question à l'occasion des nouveaux programmes du bac.

Poltique + Société

Entre le « tout gratuit » et le « tout payant » la société perd ses repères

Eric Vernier, Université de Lille; L'Hocine Houanti, Excelia Group – UGEI

S’il n’est pas question ici de remettre en cause la propriété, il est essentiel de s’attarder sur les dérives d’une privatisation globale et regarder de plus près les tentatives du tout-gratuit.
Supprimer l'ENA, ou tempérer le mépris d'Etat ?

Aurélien Colson, ESSEC

Des promotions « Cyrano de Bergerac » à « Molière » en passant par « Senghor », qu’ai-je appris au cours des 20 années écoulées l’ENA, qui puisse contribuer à la réflexion sur sa suppression ?

Santé

Vaporisé par la chaleur de l’incendie, le plomb de la toiture de la cathédrale Notre-Dame a contaminé les environs. Geoffroy van der Hasselt/AFP

Notre-Dame de Paris : des mesures de contamination au plomb difficiles à interpréter

Philippe Glorennec, École des hautes études en santé publique (EHESP) – USPC

Ni catastrophiques ni anodines, les mesures de plomb effectuées après l’incendie doivent être interprétées en toute connaissance de cause. Explications.

Science
Quand les écrivains se mêlent de physique Francois Vannucci, Université Paris Diderot « Nous avons, paraît-il, une manière analogue de déformer le temps », disait Marcel Proust à propos d’Einstein. Promenade d’un physicien à travers la littérature.

En anglais
Teachers’ quality of life in France: is the picture really that bleak? Marie-Noël Vercambre-Jacquot, Fondation MGEN pour la santé publique Nearly 1 million teachers in France – 4% of the employed population – work with students on a daily basis, in the public or private sector. How do they feel?