Un des premiers modèles qui a servi à étudier les effets des changements climatiques provoqués par l’humain sur notre planète a prédit que l’Arctique allait se réchauffer de deux à trois fois plus vite que la moyenne mondiale. Quarante ans plus tard, cette «amplification arctique» a été constatée de visu, explique Karen Smith, de l’Université de Toronto. Mais pourquoi l’Arctique s’est-il davantage réchauffé que les tropiques et les latitudes moyennes? «Nous savons maintenant que c’est en partie causé par de faibles concentrations de gaz à effet de serre très puissants, des substances qui appauvrissent la couche d’ozone telles que les
chlorofluorocarbures (CFC) et renforcent les effets du changement climatique dans l'Arctique.» Des mesures sont nécessaires pour protéger l’Arctique et notre planète, écrit Smith, parmi lesquelles une réduction massive des émissions de dioxyde de carbone au cours des prochaines décennies.
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La température se réchauffe plus rapidement dans l’Arctique que partout ailleurs dans le monde. Les conduites d’eau potable et d’égout d’Iqaluit, au Nunavut, se fissurent en hiver à cause des déplacements de terrain.
La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick
Karen Smith, University of Toronto
De nouvelles recherches montrent que les CFC et d'autres substances appauvrissant la couche d'ozone ont renforcé les effets du changement climatique dans l'Arctique.
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Gabriel / Unsplash
Gilles Bertschy, Université de Strasbourg
Compte tenu de la prévalence élevée de la dépression, on peut imaginer que des caractéristiques la facilitant aient été retenues par la sélection naturelle, eu égard aux avantages qu’ils procuraient.
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Une cigale de mer, Parribacus antarcticus, un « animal préhistorique » comme un autre.
Frédéric Ducarme
Frédéric Ducarme, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Des « animaux préhistoriques », comme des requins ou des poissons semblant arriver d’un autre âge, font parfois les gros titres. Pourtant, toutes les espèces connues sont « préhistoriques ».
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