Elles sont redoutées dès l'arrivée du printemps, et durant tout été: les tiques. Elles existent en plus de 40 espèces au Canada. Et seulement une poignée d'entre elles ont une importance médicale : celles qui transmettent la bactérie qui cause la maladie de Lyme. Mais comment savoir si la tique qui vous a piqué est de celle-là? Il existe désormais une plateforme d'identification par imagerie qui permet non seulement de connaître rapidement le type de tique, mais aussi de vous informer des régions les plus à risque. Car avec la maladie de Lyme, il faut faire vite, écrit Jade Savage, de l’Université Bishop’s, qui a fait partie de l’équipe de développement. La dose d'antibiotiques qui empêchent une infection doit être administrée dans les 72 premières heures.

Sur le même thème, qu'est-ce que notre rapport aux insectes dit de notre rapport à la nature?, s'est demandé The Conversation France. Car les espèces d’insectes généralement choisies pour illustrer leur extinction actuelle sont principalement « esthétiques » (libellules, papillons) ou d’utilité reconnue (abeilles, coccinelles). Mais les autres ? Si nos aversions envers certains insectes sont bien légitimes, d’autres méritent d’être mieux connus…

Plus nombreux qu’avant à entamer des études post-secondaires, les jeunes autochtones sont quand même loin des taux de diplomation du reste de la population. Et quand ils entament des études supérieures, ils ne semblent pas motivés par le plaisir et la satisfaction que peuvent leur procurer leurs études, ont constaté Léa Bragoli-Barzan, de l'UQAM, et Tanya Chichekian, de l’Université de Sherbrooke. Or, ce type de motivation prédit une meilleure rétention scolaire et performance académique au post-secondaire.

La semaine dernière, les États-Unis ont utilisé la menace de leur droit de veto pour affaiblir une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui dénonçait le viol comme arme de guerre. La version édulcorée exclut toute référence à la santé sexuelle et reproductive -et donc à l’avortement, bête noire de Trump et de ses alliés, les évangéliques. Cette prise de position, note J. M. Opal, professeur d’histoire à l’Université McGill, trouve ses racines dans l’histoire américaine, et ses relations parfois troubles avec Dieu, le bien et le mal.  

Plus d'un Canadien sur dix aimerait avoir une relation libre, selon une récente étude. Mais la réalité est tout autre! En fait, ils sont presque trois fois plus susceptibles de souhaiter une telle relation que d'en avoir une dans la vraie vie et la même proportion s’applique aux hommes versus les femmes. Mais si le nombre de Canadiens qui vivent réellement une relation libre reste faible (2,4 pour cent de la population), le phénomène mérite d’être davantage étudié, écrit Nichole Fairbrother, de l’Université de Colombie-Britannique, qui a mené l’étude. Car des recherches plus poussées, écrit-elle, « pourraient contribuer grandement à réduire la stigmatisation qui entoure souvent ce genre de relations ». 

Le Guide alimentaire canadien, fraichement publié, n’a pas fini d’être commenté, étudié et revu. De l'effet des environnements sur nos choix alimentaires à l’acte de manger selon les cultures et les groupes de population, en passant par le sens donné au mot cuisiner, voilà autant de sujets à explorer, écrit Marie Marquis, professeure de nutrition en santé publique à l’Université de Montréal. Mais attention: ces nouvelles recommandations et le discours de valorisation de la cuisine maison, qui exige des compétences, de l’efficacité, du temps et de la planification, peuvent devenir une source de stress supplémentaire, en particulier chez les mères. Cela dit, les conseils du Guide demeurent pertinents : mangez varié, mangez moins, mangez local, mangez à table, en bonne compagnie… et savourez ! 

Voilà une étude bien originale, menée par John-Tyler Binfet, professeur à la faculté d’éducation de l’Université de la Colombie-Britannique : il a interrogé plus de 3 000 élèves sur la gentillesse. « Nous savions très peu de choses sur la façon dont les enfants comprenaient et faisaient preuve de gentillesse, surtout à l’école », écrit-il. Binfet dit avoir beaucoup appris. La bonté, pour les jeunes enfants, c'est aider physiquement, aider émotionnellement et partager. « En fait, la gentillesse est un acte de soutien émotionnel ou physique qui aide à établir ou à maintenir des relations avec les autres. » Par ailleurs, ce n'est pas tant les sorties scolaires ou les événements spéciaux qui encouragent les élèves à décrire leur enseignant comme étant gentil. Pour les jeunes enfants, les enseignants sont gentils … quand ils enseignent.

Bonne lecture !