Droite, gauche : du brouillage sur la ligne

Qualifiés d’office pour le second tour de la présidentielle si l’on en croit tous les sondages, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont un point commun : leur volonté de dépasser le « vieux » clivage droite-gauche qui structure traditionnellement la vie politique de notre pays. Y parviendront-ils ?

Le Centre de recherches de Sciences Po, le Cevipof, a mis au point un instrument permettant de situer dans l’espace politique les principaux candidats de cette élection. Et les résultats observés, détaillés par Thomas Vitiello (Sciences Po), réservent quelques surprises, notamment du côté d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon.

Toutefois, souligne Pierre Bréchon (Sciences Po Grenoble), ce relatif brouillage des repères chez certains candidats ne signifie pas la disparition pure et simple des valeurs de gauche et de droite. Tout en mutant, celles-ci ont survécu à bien des péripéties depuis la Révolution française et gardent jusqu’à aujourd’hui une grande partie de leur puissance.

Retrouvez, par ailleurs, nos podcasts avec cette semaine l’éclairage de Jean-Vincent Holeindre (Université de Poitiers) sur la faible présence des questions internationales dans les débats de la présidentielle. Trop anxiogènes, visiblement.

Bonne lecture et bonne écoute !

Thomas Hofnung

Chef de rubrique Politique et société

À la une

La Boussole présidentielle montre que le candidat Emmanuel Macron est plus libéral que son allié François Bayrou. acques Demarthon/AFP

Une présidentielle sous le signe de la polarisation des clivages politiques

Thomas Vitiello, Sciences Po – USPC

Le placement des onze candidats dans l’espace politique de la Boussole présidentielle révèle des positionnements très marqués. Et quelques surprises, concernant Macron ou Mélenchon.

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    Hugues Poissonnier, Grenoble École de Management (GEM)

    Le déploiement de la 5G peut générer d’importants effets économiques. Ces effets s’avéreront toutefois dépendants des investissements consentis par les acteurs économiques.

  • Faire du marketing, c’est (aussi) faire la police !

    Marc Bidan, Université de Nantes; Christophe Benavent, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

    La mise en marché n’étant plus de leur seule responsabilité, que reste-t-il donc aux marketeurs ? Leur job est désormais de faire la police ! Rassurer face aux fraudes, fake news et autres triches.

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