Il déclarait durant son audition au Sénat en juin 2016 : « Je dors mieux avec mes 50 milliards de dettes, que les 50 000 que j’avais à mes débuts ! ». La semaine dernière cependant, devant les résultats catastrophiques de SFR et l’effondrement de son cours de bourse, il a dû reprendre les rênes de son groupe en urgence.

Depuis qu’il est apparu sur la scène des télécoms et des médias, Patrick Drahi, patron du groupe Altice, n’a cessé de rendre perplexes analystes boursiers et spécialistes de la stratégie financière. Certains ont vu en lui un nouveau Jean‑Marie Messier, d’autres restent fascinés par ses audaces. Son groupe n’en est pas moins sur-endetté. Spectaculairement. Michel Albouy, professeur senior de finance à Grenoble École de Management, décrypte la stratégie financière étonnante du groupe Altice. Un vrai cas d’école.

Le 8 novembre a été un moment fort pour le monde francophone. L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) avait réuni à Beyrouth institutions, chercheurs et experts du monde entier autour de la question de la démarche-qualité, une étape cruciale participant à l’amélioration de l’offre universitaire francophone mondiale. Un enjeu clef, explique Jean‑Paul de Gaudemar, recteur de l’AUF, pour assurer aux jeunes une formation de qualité et leur redonner goût à la langue française.

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