À quand un vaccin contre le coronavirus? Alors que le dernier bilan fait état de plus de 630 morts en Chine. Des scientifiques de plusieurs pays y travaillent fort. Mais ils ne sont pas au bout de leur peine, nous dit Marc-Antoine De La Vega, doctorant en microbiologie et immunologie de l’Université Laval, où il travaille sous la direction de Gary Kobinger, directeur de la Chaire de recherche du Canada en immunothérapie et plateformes vaccinales innovantes. Selon le chercheur, malgré ce que disent les experts en santé publique, l’enregistrement d’un vaccin pourrait prendre plus qu’un an, voire plusieurs années… «Mais si les Chinois ont construit un hôpital en dix jours, qui sait que ce l’on peut accomplir en un an!»

Avec sa déclaration d’urgence internationale concernant le coronavirus, l’OMS a bien sûr alimenté les craintes d’une pandémie meurtrière. La peur du coronavirus peut être atténuée par une lutte efficace contre ce virus menaçant, expliquent les professeurs  Hélène Carabin, de l’Université de Montréal, ainsi que Ronald Labonté et Arne Ruckert, de l’Université d’Ottawa. Pour cela, une bonne gestion internationale est de mise, soit par l’OMS et tous les États. « Depuis le SRAS, les pays et les institutions internationales ont quand même fait un bon bout de chemin, et adopté des stratégies beaucoup plus efficaces. »

Quel impact cette déclaration d’urgence de santé publique mondiale a-t-elle pour le Canada? C’est que se sont demandé Maxwell J. Smith et Jacob Shelley, de l’Université Western. Elle ne signifie pas que le risque pour les Canadiens ait changé, écrivent-ils, mais que le Canada doit intervenir pour aider les pays dont les systèmes de soins de santé sont plus faibles.

C’est la rentrée à l’Assemblée nationale. Parmi les politiciens de retour, une ne passe pas inaperçue: Manon Massé.  Les chroniqueurs ont construit d’elle l’image d’une mère bienveillante, défendant les laissés pour compte, mais incapable de gérer les coffres de l’État, puisqu’issue du milieu communautaire, constatent Anne-Marie Pilote, de l’Université de Montréal, et Arnaud Montreuil, de l’Université d’Ottawa. La création d’une représentation médiatique ambiguë de Manon Massé conduit donc à une double disqualification, écrivent-ils: « D'un côté, on la condamne parce qu’elle ne se conforme pas aux standards de la féminité; de l’autre, on la ramène à son genre en l’associant à la figure de la mère (ce qui revient à lui dénier de manière subtile le droit à cet attribut masculin qu’est le pouvoir).

Il y a eu Joe Beef, puis d’autres restaurants, qui ont subi les foudres de militants véganes. Mais le mouvement est multiple, rappelle la post-doctorante Alexia Renard, de l’Université de Montréal, tout comme son choix d’actions (certaines beaucoup plus discrètes). Mais, quelle que soit la manière, le véganisme est devenu un véritable mouvement social. Et il semble bien placé pour produire, à terme, une société plus juste envers les animaux, écrit l’auteure. « Il faut sans doute s’attendre à des changements significatifs dans nos manières de consommer et de traiter les animaux. »

Terry Wahls est médecin et professeure à l’Université d’Iowa. Elle est aussi atteinte de sclérose en plaques, cette maladie auto-immune qui condamne souvent à la chaise roulante. Walsh raconte dans cet article ses nombreux essais alimentaires pour stopper la progression de la maladie. Sans succès au début, la SEP s’aggravait inéluctablement jusqu’à ce qu’elle concocte elle-même son régime alimentaire, inspiré en partie du régime paléo. L’effet a été spectaculaire: après quelques mois, elle a pu recommencer sa pratique médicale, à marcher sans canne et refaire du vélo. Cela dit, le succès réel de son régime doit évidemment être validé par la science à la suite d’essais cliniques. « Mais selon ma propre expérience, ce que je mange a une influence. »

La Saint-Valentin est un moment privilégié pour s'échanger des messages d'amour. Saviez-vous que les cartes écrites à la main ont des bienfaits importants sur le cerveau? C’est ce que nous révèle Hetty Roessingh, professeure à la Werklund School of Education de l’Université de Calgary. Les recherches en neurosciences et en psychologie ont démontré qu’exprimer sa gratitude contribue à la santé de nos neurones. L'écriture manuscrite crée de nouveaux circuits dans le cerveau, améliore la compréhension et la mémoire, ce que la dactylographie ne fait pas. Écrire des mots d'amour libère de la dopamine dans le cerveau, procurant ainsi une sensation de bien-être. Sortez votre plus belle plume et exprimez votre amour, vous serez plus heureux, c’est la science qui le dit!