Au cours de la dernière décennie, la société moderne n'en a que pour les promesses de l’économie numérique. Par contre, son impact négatif sur l’environnement a très peu été mentionné, écrit Raynold Wonder Alorse, de l’Université Queen’s. Nos téléphones intelligents utilisent des métaux de terre rare tandis que l’infonuagique, les centres de données, l’intelligence artificielle et les cryptomonnaies consomment de grandes quantités d’électricité, souvent produite par le charbon. Les chiffres donnent le vertige. Un parmi d’autres : le monde produit quelque 50 millions de tonnes de déchets électroniques par année. « Sans intervention urgente sur l’ensemble de ce système, l’économie numérique sera incompatible avec une économie verte, écrit l’auteur, ce qui entrainera une augmentation des gaz à effet de serre et l’accélération des changements climatiques.» 

Le numérique, c’est aussi là que se façonne notre identité. La rencontre en ligne précède de plus en plus la rencontre réelle, écrit François Nicolle, d’ICD-Paris, sur The Conversation France. Google, LinkedIn ou Facebook servent à en apprendre davantage sur l’autre. D’où l’importance de ne pas y mettre n’importe quoi. « Maîtriser son identité numérique c’est gagner en liberté et s’ouvrir de nouveaux horizons. »

Le COVID-19 continue de faire des ravages, alors qu’on apprend que deux septuagénaires québécois, coincés depuis des jours sur le Princess Diamond, au large du Japon, en sont atteints. Emmanuel Hirsh, sur The Conversation France, se demande comment une société démocratique peut se préparer à un risque sanitaire d’envergure, citant en exemple la gestion canadienne du SRAS, en 2003.

Bonne lecture !