Le Venezuela, ses deux Présidents (l’un élu et l’autre « par intérim »), ses deux Assemblées nationales… mais une seule Constitution, à laquelle Nicolás Maduro comme Juan Guaidó ne cessent de se référer. Comme à une bouée de sauvetage ?

Tout en retraçant la dynamique qui a mené le Venezuela au bord de l’abîme, Daniel Hellinger (Webster University) éclaire les raisons de ce profond attachement à la Constitution adoptée en 1999, sous Hugo Chávez. De son côté, Bertrand Venard (Audencia) pointe la position peu enviable du Venezuela dans le classement annuel établi par Transparency International des pays selon leur degré de corruption pour mieux mettre en lumière une réalité : sur le long terme, le poison de la corruption mine toute démocratie. Au Venezuela comme ailleurs.

C’est une autre sorte de poison insidieux qui peut envenimer les relations de couple : celui distillé par l’incapacité des deux parties à jouir à fréquence égale. Les scientifiques américains ont trouvé un nom pour cette inégalité : l’« orgasmic gap », littéralement le « fossé orgasmique ». Gonzalo R. Quintana Zunino et Conall Eoghan Mac Cionnaith nous expliquent comment le combler, pour mieux s’épanouir à deux.

Enfin, un mariage qui ne se fera finalement pas : celui des géants du ferroviaire Alstom et Siemens, dont le projet de fusion vient d’être rejeté par Bruxelles. Comme le souligne Michel Albouy, professeur à Grenoble École de Management, l’analyse des réactions révèle certains présupposés en matière de concurrence et permet de déceler quelques pistes pour la politique industrielle européenne face à la puissance chinoise.

Bonne lecture !

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