Ce vendredi, des jeunes du monde entier sécheront à nouveau les cours pour la grande cause, espérant faire pression sur leurs gouvernements pour accélérer la lutte contre le changement climatique. En début de semaine, les prévisions alarmantes des climatologues en matière de hausse des températures (+ 7 °C en 2100 si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre) sont venues alimenter cette mobilisation mondiale de la jeunesse.

Voilà pour ce qui se passera dans nos rues ce 20 septembre. Mais qu’en est-il de l’enseignement et de la perception des dérèglements climatiques par les plus jeunes ? C’est cette question qui nous intéresse aujourd’hui. Richard-Emmanuel Eastes (Haute école spécialisée de Suisse occidentale) et Francine Pellaud (Haute École pédagogique de Fribourg), spécialistes de l’enseignement, reviennent ainsi dans un texte lucide sur les limites de l’éducation au développement durable, appelant de leurs vœux une nouvelle approche de la crise environnementale à l’école. Quant à la psychothérapeute Caroline Hickman (Université de Bath), elle partage les entretiens qu’elle a conduits avec des enfants de différentes nationalités sur le changement climatique et les leçons que l’on peut en tirer.

Toujours sur le même thème, on relira avec intérêt la contribution d’Alix Cosquer (Université de Bretagne occidentale) sur le besoin de nature des petits et la réponse de Benoît Tournadre (Mines ParisTech) à la question de Cléo sur la hausse des températures.

Bonne lecture !

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