Nous nous sommes réveillés ahuris, hier matin, devant l’ampleur du massacre : 48 morts, et une cinquantaine de blessés dans deux mosquées de Christchurch, nous rappelant notre propre tragédie, ici, à Québec. La Conversation a la chance de bénéficier d’un solide réseau à travers le monde, de sorte que nous avons pu publier rapidement une analyse du chercheur Paul Spoonley, vice-recteur à l’Université Massey, en Nouvelle-Zélande, sur l'extrême droite qui sévit dans son pays - comme dans la majorité des pays occidentaux. Il s'y intéresse depuis des décennies et si le massacre de jeudi en est l’expression évidemment extrême, l’événement n’est pas isolé. Les Néo-Zélandais, comme le reste du monde, ont tendance à ne pas mesurer la dangerosité de ces groupes d’extrême droite. Il faut cesser d'être tolérant envers ce mouvement intolérant, dit-il. 

C’était hier la Journée internationale du sommeil. On en connait les vertus pour demeurer en bonne santé physique et psychologique. L’insomnie est donc un drame. En fait, nous devons parler d’insomnies, car il y en a plusieurs types, ce qui en fait un des troubles du sommeil les plus complexes, écrivent Thanh Dang-Vu, neurologue et spécialiste du sommeil et la postdoctorante Aurore A. Perrault, de l’Université Concordia. La science, expliquent-ils, a fait des progrès considérables pour comprendre - et soigner - ce problème majeur de santé publique. 

Nous mangeons moins de viande, mais les végétariens n’y sont pas pour grand-chose. Le suspect numéro un : les flexitariens, dit Michael von Massow, de l’Université de Guelph. Ses adeptes ont l'impression de faire une différence positive en réduisant leur consommation de viande rouge sans avoir à renoncer complètement au plaisir coupable de la viande, écrit-il. Et ce sont ces flexitariens que l’industrie agroalimentaire cherche à séduire en produisant ces « viandes » qui n’en sont pas réellement, mais qui en ont le goût. 

On croit généralement que la vie d’un étudiant universitaire est excitante et attrayante. Mais pour plusieurs, la vie sur le campus peut ressembler à un déménagement en maison de retraite, constate Jon-Tyler Binfet, de l’Université de Colombie-Britannique. « On ressent l’éloignement, l’abandon de sa famille et de ses animaux. » Le prof à la Faculté d’éducation raconte qu’à chaque fois qu’il promenait son chien sur le campus, un attroupement d’étudiants nostalgiques de leur propre bête se formaient. Il a mis sur pied des équipes de « thérapeutes canins ». Une soixantaine de chiens réconfortent les étudiants afin de réduire leur stress et d’améliorer leur bien-être. Et ça marche!

L'apprentissage du codage est souvent présenté comme une solution aux problèmes du marché du travail du 21e siècle. Mais les étudiants apprennent-ils vraiment les compétences dont ils auront besoin ?, demande Ivan Ruby, doctorant en sciences de l’éducation à l’Université Concordia. En ne faisant que mousser l’apprentissage du codage, on risque de mal représenter la programmation informatique et d'en simplifier les concepts à outrance, estime-t-il. 

Eh! oui, cela revient chaque année aussi sûrement que la fonte des neiges : les impôts. C’est le temps de vous acquitter de cette tâche… ou de la faire faire par un professionnel. Si c’est le cas, François Brouard, professeur de comptabilité et de fiscalité à l’Université Carleton, vous met en garde : les comptables ne sont pas tous égaux! Avant de confier vos finances à l’un d’entre eux, posez-lui ces dix questions…

Bonne lecture !