Pour le Canada, l’OTAN n’est pas n’importe quelle institution internationale : c’est celle qui l’a mis au monde sur le plan de la diplomatie, il y a 70 ans, sortant ainsi de l’ombre de la Grande-Bretagne, explique Arnaud Chaniac, doctorant en histoire à l’Université de Montréal. Tous les premiers ministres canadiens n’ont pas été des «atlantistes», mais tous ont joué les cartes canadiennes, celles d’une «puissance moyenne» à la diplomatie nichée. «L’OTAN fait partie des institutions internationales sur lesquelles le Canada garde toute prérogative, ce qui en fait l’un des bastions de son action à l’étranger», écrit Chaniac. À la veille du sommet de l’OTAN, qui commence mardi à Londres, Justin Trudeau perpétuera la tradition, lui qui a déjà fait savoir au président français Emmanuel Macron que non, l’OTAN n’est pas «moribonde», tant s’en faut.

Les scientifiques font des erreurs, bien sûr, mais l’important est de les reconnaître et de rectifier rapidement le tir, écrit Thomas Merritt, professeur à l’Université Laurentienne. Car les effets peuvent être dévastateurs. «À certain moment, il est probable que nous soyons complètement à côté de la plaque. Garder l’esprit ouvert à cette possibilité et la corriger peut faire la différence entre la vie et la mort», écrit-il, citant le cas des nombreux égarements de la recherche lors des premières apparitions de la maladie de la vache folle. «On ne peut pas savoir quand on se trompe, mais l’important est de garder une ouverture d’esprit et une certaine souplesse pour nous permettre d’apprendre de nos erreurs.» De la même manière, le refus de certains scientifiques d’accepter aujourd’hui les changements climatiques nous conduit tout droit à la catastrophe.  

Donner du sens au travail, voici la nouvelle mission que s’attribue désormais l’entreprise - et ses gestionnaires de «talents» - et une injonction supplémentaire faite au salarié, après le bien-être et le bonheur, écrit Élodie Chevallier, de l’Université de Sherbrooke. «Aux tables de billard, cours de yoga, mobilier écologique, l’ingrédient manquant pour que le salarié trouve enfin son plein épanouissement dans l’organisation serait en effet de lui apporter du sens», écrit-elle. Une quête qui, parfois, peut amener ce même salarié jusqu’à… changer de métier et d’organisation ! En effet, une des composantes du sens étant la cohérence entre l’employé et le travail qu’il accomplit, «les discours discordants mettant en décalage les mots et les actes seront donc néfastes.»

Pour les amateurs de reptiles, une découverte faite en Argentine par une équipe de paléontologues dont fait partie Michael Caldwell, de l’Université d’Alberta, a de quoi les stupéfier : il s’agit d'un fossile de crâne de serpent parfaitement conservé et vieux de 95 millions d’années. Cette découverte répond à de nombreuses questions sur l'évolution des serpents. «On sait que leurs crânes ont eu une importance capitale dans la réussite de leur adaptation alimentaire hautement spécialisée», écrit Caldwell, soit savoir avaler tout rond des mammifères vivants plutôt bien en chair. «Ces fossiles nous apprennent que les serpents étaient en train d’acquérir la mobilité crânienne nécessaire pour ingérer des proies de bonne taille, une caractéristique de nombreux serpents modernes.»

Égoïstes, antisociables, trop gâtés les enfants uniques? Pas du tout! Une nouvelle recherche vient réhabiliter sa réputation peu enviable, révèle la professeure de psychologie Ana Aznar, de l’Université de Winchester, qui l’admet d’emblée : «ma profession est peut-être en partie responsable de ces stéréotypes négatifs. Heureusement, nous avons fait amende honorable depuis.» La plus récente étude menée auprès de quelque 2000 adultes révèle que les enfants uniques ne sont pas plus susceptibles d’être narcissiques que ceux qui ont des frères et sœurs, ni moins matures ou autonomes. «En fait, les enfants uniques ont tendance à être plus motivés et à mieux s’adapter, écrit Aznar. Étant donné que le nombre de familles n’ayant qu’un seul enfant augmente à travers le monde, le moment est peut-être venu de cesser de stigmatiser ces enfants et leur famille.» Sage conseil!

Devrions-nous connaître l'individu derrière une oeuvre?, demande Mazarine Pingeot, sur The Conversation France. Il serait «la clé d’intelligibilité de son œuvre ; et de ce fait, sans doute, la clé du jugement qu’on peut en faire», écrit-elle, ajoutant: «Les prêtres laïques sont de retour. Il ne reste plus qu’à dresser une liste noire des œuvres à bannir : mais au fond, je ne vois rien à sauver, si ce n’est peut-être Martine à la plage…»

Bonne lecture !