Bonjour chers lecteurs, et chères lectrices,

Eh! oui, le compte à rebours avant les festivités de Noël a commencé, et peut-être passerez-vous le week-end à vos fourneaux, à concocter quelques copieux plats. Justement, êtes-vous du type nostalgique alimentaire ? À préparer des mets qui vous replonge dans la « magie des fêtes » ? Car il se produit durant cette période hautement chargée émotivement un phénomène de « patrimonialisation alimentaire » écrit la professeure de littérature à Concordia, Geneviève Sicotte, qui travaille sur notre rapport à la nourriture et à ses multiples sens.

Peut-on décoloniser le Canada ? Si on entend par « décoloniser » le retour à une situation précoloniale, au sens où les peuples autochtones seraient les seuls habitants du territoire, la réponse est évidemment non, écrit Martin Papillon, de l’Université de Montréal. « La régénération culturelle, spirituelle, économique et politique des nations autochtones passe par une prise en charge par ces nations de leur propre destinée », écrit-il.

Les filles et les jeunes femmes ne font pas assez d’activités physiques, et elles devraient passer plus de temps dans la nature pour être en santé, constatent Rebecca Spencer et Sara FL Kirk, toutes deux professeures à l’Université Dalhousie. Faire suffisamment d’activité physique peut être difficile pour les filles et les jeunes femmes : elles doivent composer avec des rôles de genre complexes, des stéréotypes et avec le discours culturel sur le corps.

Vous avez rendez-vous chez votre médecin à 10h30, un rendez-vous pris plusieurs semaines, voire plusieurs mois auparavant. Vous arrivez évidemment à l’heure… pour mieux poireauter une ou deux heures, voire davantage. Où est l’erreur ? Michael J. Armstrong, de l’Université Brock, suggère quelques pistes de solutions.

Le temps des fêtes signifie aussi, bien souvent, le temps des grippes. Le virus est partout : sur vos mains, vos télécommandes ou vos poignées de porte. Comment l’éradiquer le virus votre foyer ? Jason Tetro, chercheur invité à l’Université de Guelf et grand spécialiste du SARS et de la grippe aviaire, nous livre ses conseils.

Parlant de grippe, si vous en chopez une, ou que vous avez simplement un rhume, ne vous précipitez pas chez votre médecin pour exiger un antibiotique. Très souvent, ça n’est absolument pas nécessaire. Or, leur surutilisation nous met tous en péril,  écrit Amélie Marsot, professeure adjoint à l’Université de Montréal.

Vous êtes-vous déjà fait lécher par un chat? Si oui, vous savez que sa langue sur votre peau a davantage l’effet du papier sablé que de la soie. Or, jusqu’à tout récemment, on ne savait pas vraiment pourquoi les langues de chats étaient si râpeuses. Le mystère est maintenant -partiellement- résolu, grâce aux travaux de la vétérinaire Susan Hazel, professeure à l’Université d’Adelaide, en Australie.

Bonne lecture!