Facebook icon Twitter icon Forward icon

En Bref

Image par Piero Fissore disponible sous creative commons license

 

  • PCQVP Mongolie a récemment aligné sa stratégie avec la Vision  PCQVP 20/20 - la coalition se concentrera sur les modifications législatives et l'élaboration d'une nouvelle loi sur le Fonds de développement pour les générations futures. Elle vise également à travailler avec les communautés locales et des membres ont rejoint un groupe de travail chargé d'élaborer des lignes directrices pour les populations autochtones et les éleveurs nomades sur comment participer à des initiatives multi-parties, communiquer avec les autorités locales ou les entreprises et comment utiliser des informations divulgués pour demander des comptes. Restez à l'écoute pour plus de nouvelles de PCQVP Mongolie!

 

  • ZELA (Association zimbabwéenne du droit de l'environnement), membre de PCQVP, a demandé au gouvernement du Zimbabwe de respecter son engagement en matière de transparence extractive. En 2011, après que des membres PCQVP au Zimbabwe, y compris ZELA, se soient livrés à des actions de plaidoyer et de lobbying, le gouvernement a lancé une initiative sur la transparence allant dans le même sens que l'ITIE (Transparence des recettes minières au Zimbabwe). Aujourd'hui ZELA demande au gouvernement de reprendre les choses en main.

La Guinée équatoriale et sa candidature à l'ITIE

Loin de la ferveur des stades de football où se joue la Coupe Africaine des Nations, des groupes de la société civile se sont réunis dans les principales villes de Guinée équatoriale, Malabo et Bata, pour élire leurs représentants qui siègeront dans l'organisme décisionnaire local de l'ITIE. PCQVP était présent pendant ces élections sans précédent et s'en est fait l'écho.

La matinée a été longue, et moite. Les activistes de la société civile qui se sont réunis ce samedi pour élire leurs représentants ont eu le privilège d'être accueillis par la délégation du ministère des Mines, de l'Industrie et de l'Énergie, mais une coupure d'électricité a empêché d'utiliser les climatiseurs. La Guinée équatoriale est en effet connue pour ses nombreux paradoxes, notamment le paradoxe de l'abondance. En dépit de ses richesses naturelles, la Guinée équatoriale ne parvient pas à fournir à ses citoyens des services de base tels que l'eau courante, un système de santé ou d'éducation efficace, une infrastructure fiable et autres. La mauvaise gestion des recettes pétrolières, qui représentent jusqu'à 90 % du budget national, a entrainé un faible développement pour les 740 000 citoyens qui vivent en Guinée équatoriale.

C'est dans ce contexte que des protagonistes internationaux tels que la Banque mondiale, les multinationales pétrolières dont Exxon Mobil et Hess Corporation, ainsi que des membres de la coalition PCQVP ont appelé le gouvernement à mettre en œuvre l'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) en tant que première étape vers une gouvernance responsable des ressources en pétrole en Guinée équatoriale. Après avoir annoncé son intention d'adhérer à l'ITIE en 2006, la Guinée équatoriale l'a mise en œuvre entre 2008 et 2010. Mais en avril 2010, le comité international de l'ITIE a décidé que le pays ne se conformait pas aux exigences, notamment en ce qui concerne la libre participation de la société civile locale. Lors de la désinscription de la Guinée équatoriale cette année-là, le comité international a encouragé le gouvernement à se porter à nouveau candidat le plus rapidement possible. Cela a pris quelques années, mais le ministère des Mines, de l'Industrie et de l'Énergie s'est impliqué au cours des derniers mois en préparant le pays à faire de nouveau acte de candidature, une série d'ateliers d'information étant organisés à Malabo et Bata en automne dernier...

Lisez le blog entier sur notre site web

Le débat public sur l’ITIE en République Démocratique du Congo : Quel avenir ?

L'importance de l'ITIE réside non seulement dans la publication de rapports sur les recettes extractives d'un pays, mais aussi dans la possibilité de susciter un débat public sur la gestion de celles-ci, écrit le Président de la coalition PCQVP RDC, Jean-Claude Katende. Un débat public peut renforcer la responsabilisation et favoriser un changement de politique - Son importance dans l'ITIE est soulignée par le fait que la première exigence de l'initiative est qu'un gouvernement permette aux parties prenantes d'exprimer librement leurs opinions sur les sujets relevant du secteur extractif. La mise en œuvre de l'ITIE en RDC a indéniablement contribué au débat public, mais encore plus pourrait être fait pour garantir un débat public efficace et de portée importante. Les deux principaux défis à relever sont actuellement que le débat public en RDC est tellement lié à la publication de rapports qu'il est davantage ponctuel que constant. En outre, les personnes impliquées tendent à être l'élite ou les parties prenantes de l'initiative plutôt que l'ensemble de la population et notamment ceux qui vivent dans les régions extractives.

Que peut-on faire pour favoriser un débat public en RDC ? Tout d'abord, souligne cet article, les stratégies utilisées pour diffuser et faire connaître les rapports de l'ITIE doivent être revues - actuellement, trop d'accent est mis sur les villes et les quantités de rapports ou de rapports de synthèse imprimées ne sont pas suffisantes pour atteindre assez de gens. Ensuite, il est important de structurer les rapports de l'ITIE afin qu'ils présentent des informations qui sont pertinentes et intéressantes pour les citoyens. Le rapport de l'ITIE dont la diffusion a connu la plus grande réussite, suscitant le plus de discussions, a été l'un de ceux de 2010 - qui, par exemple, expliquait comment les recettes du projet Sicomines avaient été dépensées.

Vous pouvez lire l'article de Jean-Claude dans son intégralité sur notre site Web.

Image de Responsible Sourcing Network disponible sous Creative Commons

Le consensus : un équilibre fragile?

L'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives est célèbre pour sa nature tripartite, avec les gouvernements, les entreprises et la société civile travaillent ensemble à sa mise en œuvre effective. Cette structure innovante est louée à juste titre et a créé dans de nombreux pays un espace précieux pour que la société civile puisse avoir son mot à dire sur la gestion des ressources naturelles. L'un des principaux forums de la société civile qui a été entendu a été celui des groupes multipartites au niveau national, qui ont eu la charge de mettre en œuvre de l'ITIE au niveau national. Il est crucial que ceux-ci fonctionnent d'une façon qui permette à la société civile de faire entendre sa voix et d'avoir de l'influence. Mais ces GM fonctionnent-ils d'une façon qui permet une véritable participation de chacune des parties prenantes? Sont-ils crédibles, transparents, collaboratifs et efficaces ?

Une étude commanditée par PCQVP mais menée indépendamment par l'Institute for Multi Stakeholder Initiative Integrity a cherché des réponses à ces questions. MSI Integrity a réalisé l'évaluation la plus complète jusqu'à ce jour des pratiques de gouvernance des GM au niveau national dans le cadre de l'ITIE, et ce au moyen de deux examens : l'un consistant en une recherche documentaire des documents de gouvernance des GM de tous les pays mettant en œuvre l'ITIE, l'autre s'intéressant aux pratiques de gouvernance des GM dans 15 pays.

Le rapport et toutes ses conclusions seront rendus publics la semaine prochaine lors d'une manifestation à Washington. Si vous êtes sur place et présent aux environs du mardi 12, pourquoi ne pas venir ? En tout cas, restez à l'écoute pour savoir ce que MSI Integrity a découvert !