Pays de l’atome en transition

Il fut un temps où l’on présentait les centrales nucléaires comme autant de « cathédrales des temps modernes ». En pleine reconstruction de l’après–Seconde Guerre mondiale, ces nouvelles infrastructures constituaient une opportunité de développement économique unique pour les territoires concernés. Quelques décennies plus tard, la France doit faire face au vieillissement de son parc nucléaire. L’heure est au casse-tête du démantèlement et à la transition énergétique, qui privilégie des énergies alternatives comme l’éolien ou le solaire.

Mais qu’il faille les fermer ou les remplacer par des unités nouvelles, impossible aujourd’hui de faire l’économie d’une réflexion sur la reconversion de ces territoires. Car ces centrales n’ont pas seulement structuré la vie économique des « pays de l’atome », elles se sont profondément inscrites dans le quotidien des populations locales. Le géographe Teva Meyer (Université de Haute Alsace) revient sur les multiples aspects de cette intrication entre activités nucléaires et vie des territoires dans un passionnant article, loin de toute idéologie.

Bonne lecture !

Jennifer Gallé

Chef de rubrique Environnement et Énergie

À la une

En 1999, lors d’une inspection à la centrale de Fessenheim. Damien Meyer/AFP

Quel avenir pour les territoires du nucléaire en France ?

Teva Meyer, Université de Haute Alsace

Qu’on veuille les moderniser ou s’en passer, les 19 centrales françaises sont solidement ancrées dans leurs territoires. Réfléchir à la reconversion de ces pays de l’atome ne pourra être différé.

Économie + Entreprise

Data

  • Le long chemin de l’électrification de l’Afrique

    Adam Abdou Hassan, Université de Rouen Normandie

    L’électrification du continent africain est un prérequis pour l’accélération de son développement. Les situations sont très diverses selon les pays, et les régions.

Politique + Société

Santé

  • Que penser de la greffe d’utérus ?

    Anne-Blandine Caire, Université d'Auvergne

    Encore expérimentale, la greffe d’utérus pourrait permettre de remédier à des stérilités acquises ou congénitales. Mais se poseront inévitablement des questions d’éthique et d’encadrement juridique.

Science + Technologie

  • Deep learning, des réseaux de neurones pour traiter l’information

    Terence Tse, ESCP Europe ; Kariappa Bheemaiah, Grenoble École de Management (GEM); Mark Esposito, Harvard University

    Né dans les années 1950, le concept de réseau de neurones artificiels a beaucoup progressé. Aujourd’hui connu sous le nom de « deep learning », il a investi de nombreux domaines, dont celui de la finance.

  • Culture scientifique : participation et engagement

    Bernard Schiele, Université du Québec à Montréal

    Face à la complexité des problèmes auxquels sont confrontés nos sociétés, un certain monopole du droit de parole, réservé à quelques-uns est aujourd’hui remis en question.

  • Un an après – Intelligence artificielle : Tay, jeu d’humains, jeu de vilains

    Boris Solinski, Université de Lorraine

    Cachez cette intelligence artificielle que je ne saurais voir ! Tay, le robot de Microsoft a dû être désactivé après être devenu raciste au contact des internautes. Mais qui n’a pas joué le jeu ?

En anglais

Chroniqueurs

   
 

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