Les agriculteurs africains partent à la chasse au CO₂

C’est à une sorte de Discours de la méthode pour lutter contre les changements climatiques qu’aura abouti la COP24, ce samedi 15 décembre à Katowice (Pologne). Dans le langage onusien des COP, on appelle cela un « rulebook ». Soit un document commun consignant la marche à suivre pour mettre en œuvre l’accord de Paris de 2015, incitant les pays à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer des voies d’adaptation face à la multiplication des aléas climatiques.

Parmi ces stratégies d’adaptation figure le stockage du CO₂ dans les sols. Les chercheuses Tiphaine Chevallier et Lydie Chapuis-Lardy (IRD) nous emmènent sur le continent africain pour voir de plus près dans quelles conditions peut s’opérer un tel stockage.

Le 15 novembre dernier, le chercheur Benoît Lallau (Sciences Po-Lille) a été le témoin direct d’un massacre commis au cœur de la République centrafricaine, dans la localité d’Alindao, sous les yeux des Casques bleus de l’ONU, restés les bras croisés. Une expérience terrible qu’il a racontée dans le quotidien La Croix et qu’il met aujourd’hui en perspective sur notre site dans une analyse implacable sur le déni des Nations unies face à leur impuissance consentie.

Et il sera encore question d’Afrique toute cette semaine sur The Conversation avec une série d’articles consacrée aux énergies renouvelables sur le continent, signée par Emmanuel Hache et Gondia Sokhna Seck (IFPEN).

Bonnes lectures !

Jennifer Gallé

Cheffe de rubrique Environnement + Énergie

À la une

Parcelles agroforestières dans la région d'Itasy, à Madagascar. LRI/Université d'Antananarivo

Du Bénin à Madagascar, comment on « cultive » le carbone en Afrique

Tiphaine Chevallier, Institut de recherche pour le développement (IRD); Lydie Chapuis-Lardy, Institut de recherche pour le développement (IRD)

Grâce au processus de la photosynthèse, le stockage du carbone dans les sols peut participer aux nécessaires efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Un soldat tanzanien de la force de l'ONU déployée en Centrafrique, en juillet 2018 (ici près de la localité de Gamboula). Florent Vergnes/AFP

Face à la crise en Centrafrique, l'ONU dans le déni

Benoît Lallau, Sciences Po Lille

Face à la complexité de la situation en Centrafrique, le système onusien persiste dans des éléments de langage et des pratiques qui relèvent très largement du déni de réalité.

Politique + Société

Culture

  • Les fêtes de Saint-Nicolas à Nancy, un patrimoine culturel immatériel reconnu

    Lylette Lacôte-Gabrysiak, Université de Lorraine; Adeline Florimond-Clerc, Université de Lorraine; Cécile Bando, Université de Lorraine

    Constituées de récits religieux ou profanes, de pratiques anciennes ou plus contemporaines, les fêtes de Saint-Nicolas demeurent vivantes et largement partagées en Lorraine.

Économie + Entreprise

Vidéo

Éducation

Santé

Science + Tech

 

Événements proposés

« Vers une naturalisation du monde social ? Comment redonner de la chair à l’idéologie dominante », 17 décembre

20 avenue George Sand, St-Denis la Plaine, Seine-Saint-Denis, 93210, France — Université Paris 13 – USPC

Conférence-débat : « Les villes résilientes », 18 décembre

Veolia, 30 rue Madeleine Vionnet, Aubervilliers, Seine-Saint-Denis, 93300, France — Fondation Veolia

CIAg : « Contaminants alimentaires : approches émergentes pour connaître et prévenir le risque », 19 décembre

Amphithéâtre de l’APCA, 9 Avenue George V, Paris, Paris, 75008, France — Inra

D'autres événements
 

Contactez-nous Ici pour faire annoncer votre événement.

Pour les possibilités de parrainage, écrivez-nous à Ici