« Lorsqu’un manifestant reçoit un coup de matraque, il porte sur son corps la marque visible du pouvoir » : Romain Huët (FMSH) a fait des rassemblements humains son domaine de prédilection. C’est par une approche sensorielle et émotionnelle qu’il analyse comment l’individu qui prend part à des violences se réapproprie un semblant de pouvoir. Il s’interroge aussi sur le rapport entre insurrection et manifestations, alors que la contestation s’est installée au cœur du quinquennat Macron.

Nous revenons également ce jeudi sur la crise sans précédent qui secoue l’Australie en flammes. Cette catastrophe naturelle est aussi une catastrophe politique, nous dit James Walter (Monash University), incarnée par le premier ministre Scott Morrison dont l’absence de courage et l’impréparation dessine en négatif le portrait du responsable politique attendu à l’heure du changement climatique.

Enfin, alors que la crise de l’hôpital perdure, Philippe Colombat et Évelyne Fouquereau reviennent sur un modèle d’organisation encore trop peu usité : la démarche participative. Mis au point dans les années 1990 afin de soulager les personnels travaillant au sein des services de soins palliatifs, ce mode de fonctionnement gagnerait à être généralisé. Non seulement atténue-t-il le mal-être des soignants, mais il améliore aussi la qualité des soins, si l’on en croit les patients interrogés.

Bonne lecture !

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