Depuis 2007 en Loire-Atlantique, 2009 dans l’Ain et 2011 dans le Morbihan, 14 bébés sont nés affligés d’une pathologie rare, l’« agénésie transverse des membres supérieurs ». Il leur faudra vivre sans un bras, ou sans une main. Lourde épreuve pour les familles et cette question qui taraude : la faute à qui ou à quoi ? L’affaire dite des « bébés sans bras » a été médiatisée en 2018 mais reste pour l’heure sans vraies réponses malgré les mobilisations locales et l’enquête officielle. À l’occasion de la diffusion, ce soir, d’une émission d’Envoyé spécial sur le sujet, nous publions le travail des étudiants de l’Institut Pratique de journalisme (Université Paris Dauphine) qui ont enquêté sur le « où », le « pourquoi » et le « comment » de l’affaire des bébés sans bras. Dans cette affaire révélatrice des controverses actuelles, où s’entremêlent débats statistiques, restrictions budgétaires, querelles de personnes et frilosités officielles, voici six articles pour mieux comprendre.

Ce 25 avril est aussi la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, fléau qui tue tous les ans plus de 435 000 personnes, majoritairement des enfants de moins de 5 ans. Après plusieurs années de progrès, la lutte contre la maladie marque le pas. Inquiétant, car comme nous l’explique Vincent Robert (IRD), la mondialisation pourrait offrir au moustique vecteur de la maladie de nouveaux territoires. Heureusement, côté prévention, une lueur d’espoir s’est allumée, grâce au nouveau test de détection mis au point par Isabelle Morlais (IRD) et ses collègues. Rapide, très précis, il est on ne peut plus simple à utiliser, puisqu’il ne requiert qu’une gouttelette de salive !

Bonne lecture !

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