D’ici la fin de l’été, 300 véhicules équipés de microcapteurs sillonneront Paris pour mesurer en temps réel la présence de particules fines PM2,5 et PM10, qui figurent parmi les principaux polluants de l’air. Induites par de multiples activités humaines, comme la combustion du bois ou les transports (véhicules diesel en tête), leur concentration fait courir un risque sanitaire réel. Jusqu’à 100 fois plus fine qu’un cheveu, elles pénètrent en effet profondément dans l’organisme, irritant les systèmes respiratoire et cardio-vasculaire.

Cartographier et évaluer cette pollution est aujourd’hui une priorité de santé publique, et les récentes déclarations de Nicolas Hulot sur la fin de la commercialisation des voitures essence et diesel pour 2040 confirment l’urgence à agir. Chaque année, on impute à la pollution de l’air près de 470 000 décès prématurés en Europe.

Mais que valent les mesures des microcapteurs qui se distinguent par leur facilité d’utilisation et leur coût modique ? Nathalie Redon (IMT Lille Douai) répond à la question, en détaillant leur fonctionnement, leurs avantages et leurs limites.

Bonne lecture !

Contactez-nous Ici pour faire annoncer votre événement.

Pour les possibilités de parrainage, écrivez-nous à Ici