2 000 livres par an (2265 euros). C’est, selon les calculs des économistes du CEPII que nous publions aujourd’hui, ce que perdraient en moyenne les ménages britanniques en cas de hard Brexit, c’est-à-dire d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord. Cette perte économique serait notamment liée à un relèvement des droits de douane, aux coûts de la mise en conformité juridique, ainsi qu’au coût… de l’impréparation, aussi bien côté britannique qu’européen.

Or, la plausibilité de ce no deal scénario s’est renforcée depuis le rejet massif par les députés britanniques, le 16 janvier, du projet d’accord négocié par la première ministre, Theresa May, et Bruxelles. Il ne reste désormais que 10 petites semaines avant la date butoir pour trouver une solution moins douloureuse. Car, comme le rappelle Vincent Vicard du CEPII, la forme du Brexit aura bien des conséquences à long terme sur le niveau de richesse des Britanniques, mais aussi, certes dans une moindre mesure, de l’ensemble des Européens.

Lisez aussi l’analyse de Pascale Vielle (RFIEA), qui montre qu’en France les femmes pâtissent toujours d’une conception de la protection sociale éculée alors qu’un sondage révélait la semaine dernière qu’un congé paternité allongé était souhaité par plus de six Français sur dix de 18 à 24 ans.

Bonne lecture !

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