Depuis que François Fillon a remporté haut la main la primaire de la droite et du centre, la question des effectifs de la fonction publique, qu’il veut réduire sensiblement, tient une place centrale dans les débats de la campagne électorale en cours.

Analysant les propositions des uns et des autres sur ce point mais aussi sur le statut des fonctionnaires, Luc Rouban (Sciences Po) les juge au choix « peu crédibles » (Fillon), « floues » (Macron) ou peu imaginatives (Hamon et Mélenchon). Or, dans le même temps, il note que le Front national a su habilement récupérer le malaise des fonctionnaires en poste dans les zones rurales et périurbaines, ce qui pourrait se traduire dans les urnes par des votes en faveur de Marine Le Pen.

Au sein du bloc de la fonction publique, les enseignants demeurent, envers et contre tout, fidèles auxvaleurs incarnées par la gauche, souligne de son côté, Laurent Frajerman (Paris 1). Mais l’auteur note aussi un basculement de leurs intentions de vote vers Emmanuel Macron. Une « dissonance » qui s’explique, selon lui, par une profonde déception vis-à-vis du PS.

Heureusement, il y a une vie en dehors de la présidentielle. Comment les universités, leurs personnels et les enseignants se mobilisent-ils pour accueillir des réfugiés, au côté des étudiants ? Charlotte Bouteille-Meister nous présente l’action de l’Université de Nanterre dans ce domaine. Un article publié dans le cadre de notre partenariat avec les RUE 2017, Salon de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui se tient au Palais des Congrès de Paris les 16 et 17 mars 2017 autour du thème « France Campus du Monde, attractivité et rayonnement ».

Bonne lecture !

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