Terrorisme, dérèglement climatique, perturbateurs endocriniens, cyberattaques, notre époque est marquée par la multiplication des risques, de tous ordres. Comme une sorte de revers de la médaille du formidable progrès technologique que nous connaissons. Et parfois subissons. Le risque est partout dans nos vies, mais – étrangement – bien peu présent comme objet de recherche.

Le politologue et philosophe américain, J. Peter Burgess, a souhaité remédier à cette lacune à la tête de la chaire de Géopolitique du risque, récemment inaugurée à l’École normale supérieure, avec le soutien financier du Fonds AXA pour la Recherche. Les travaux menés par son équipe pluridisciplinaire et internationale s’annoncent passionnants et éclairants.

The Conversation France en rendra compte régulièrement sur son site. Nous démarrons, aujourd’hui, cette chronique par la publication d’un texte signé, tout naturellement, par J. Peter Burgess, pour lequel la gestion des risques est avant tout une affaire de valeurs. La réponse digne et mesurée des Britanniques face aux attaques qui ont endeuillé Manchester et Londres en est une claire et réconfortante illustration.

Bonne lecture !

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