35 000 : c’est le nombre de cartes à jouer sur lesquelles Georges-Louis Le Sage, savant des Lumières légèrement obsessionnel, a consigné toute sa vie.

Sous forme de notes, de réflexions, d’idées, de pensées soigneusement classées et empaquetées, elles forment des archives précieuses qui permettent d’observer à la loupe les circonvolutions mentales d’un homme de sciences et la façon – fort moderne pour l’époque – dont il cherchait à organiser le matériau ainsi accumulé.

Jean-François Bert, sociologue et historien des sciences sociales à l’Université de Lausanne, s’est emparé de cet impressionnant corpus. Dans son ouvrage Comment pense un savant ? richement illustré de ces cartes à jouer ornées de l’écriture manuscrite de Le Sage, il rend justice à la complexité, à l’imagination et à l’inventivité qui ont présidé au destin de ce physicien solitaire, qui a passé toute sa vie à préfigurer avec acharnement une œuvre qui ne viendrait jamais.

La démission de Nicolas Hulot vient alourdir une rentrée déjà très chargée pour l’Elysee. Loin d’être un épiphénomène, explique Luc Rouban (Sciences Po), elle éclaire la vraie nature du macronisme, et dessine un peu plus une forme de privatisation de la politique.

Enfin, Didier Morin et Laurent Juvin, neuroscientifiques à l’Université de Bordeaux, se sont posé la question des éventuels effets délétères des nanoparticules sur notre cerveau. Leurs conclusions ne sont pas rassurantes d’autant que l’on retrouve partout ces microscopiques éléments, dans nos crèmes solaires, nos dentifrices, et même nos aliments.

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