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Du rififi au rayon épicerie
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Les Français veulent être mieux renseignés sur la valeur nutritionnelle des produits alimentaires qu’ils trouvent dans les supermarchés. L’automne dernier, une expérimentation nationale a donc été organisée dans 60 magasins, à l’initiative du gouvernement, pour départager quatre logos à apposer, bien visibles, sur les emballages des boîtes de petits pois ou les paquets de biscuit. Ses résultats sont attendus ce mois-ci. Entre-temps, la bataille fait rage autour de cette future signalétique.
Car l’enjeu est important, pour notre santé. Les spécialistes espèrent que ces repères aideront les consommateurs à choisir les produits les plus sains, comme l’explique Pierre Lombrail, professeur de santé publique (Université Paris 13). Et qu’à terme, ils feront reculer l’obésité et le diabète. Mais pour les fabricants aussi, l’enjeu est de taille. Car les produits les moins sains pourraient en pâtir.
Ces derniers mois, la question de l’indépendance vis-à-vis de l’industrie des instances et experts amenés à choisir le futur logo nutritionnel a été posée. Dans deux articles exigeants, Fabrice Etile, économiste (INRA), passe au crible la méthodologie de l’expérimentation de l’automne dernier. Et conclut qu’elle ne satisfait pas aux critères de qualité attendus d’un travail scientifique.
Bonne lecture !
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Estelle Saget
Chef de rubrique Santé Médecine
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À la une
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Lors de l'expérimentation nationale de quatre systèmes d'étiquetage nutritionnel, ici dans un supermarché à Lyon, le 28 octobre 2016.
Jeff Pachoud/AFP
Fabrice Etile, INRA
Quatre logos nutritionnels ont été testés l’automne dernier sur des produits alimentaires. Avant l’annonce des résultats, on doit s’interroger sur l’objectif de cette étude nationale.
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Santé + Médecine
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Fabrice Etile, INRA
Le test de futurs logos nutritionnels sur les produits alimentaires, à l'automne dernier, n’a pas fourni les preuves de son utilité. Retour sur les biais d'une expérience discutable.
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Pierre Lombrail, Université Paris 13 – USPC
Yaourts, biscuits, petits pois : les produits alimentaires devraient bientôt porter des logos permettant de reconnaître les meilleurs du point de vue nutritionnel. Est-ce vraiment utile ?
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Arts + Culture
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Juliette Dross, Université Paris-Sorbonne – Sorbonne Universités
Au-delà du raisonnement et de l’argumentation, la persuasion exige un discours incarné par un orateur et tourné vers un auditoire. En France, l’art de la rhétorique gagne du terrain.
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Économie + Entreprise
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Raffi Duymedjian, Grenoble École de Management (GEM); Isabelle Né, Grenoble École de Management (GEM)
Le smartphone ne participerait-il pas de ces pratiques individualisantes qui rendent virtuels l’espace et les individus présents, en donnant plus de concret à l’ailleurs ?
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Sebastien Bourdin, École de Management de Normandie
Les commerçants souhaitent des places de stationnement dans les centres-ville – sans quoi leurs clients ne viendraient pas – mais plaident pour plus de mobilités douces dans les centres urbains.
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Charles Waldman, Groupe IGS
En 2016, en France, 77 % des achats de produits se font en magasin et 12 % via un mix magasin-Internet. L’espace de vente, de contact, d’animation et de démonstration se transforme.
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Éducation
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Beatrice Mabilon-Bonfils, Université de Cergy-Pontoise; Alain Jaillet, Université de Cergy-Pontoise; Line Numa-Bocage, Université de Cergy-Pontoise
La société a changé, les élèves ont changé, les modes d’accès aux savoirs aussi. Une formation renouvelée des professeurs s’impose. Nouveaux concours. Nouveaux parcours.
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Environnement + Énergie
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Madiana Hazoume, ICAM
Mal adapté aux climats chauds, le béton domine pourtant sur tout le continent. Les chercheurs se mobilisent pour trouver des alternatives.
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Jean-Pierre Husson, Université de Lorraine
Comment les pratiques agricoles et leurs évolutions ont façonné au fil des siècles le paysage rural français.
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Politique + Société
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Manuel Rebuschi, Université de Lorraine
Dans des univers virtuels comme Twitter dédiés à l’échange d’informations, de coups de gueule, de bons mots et de liens vers des contenus, il n’y a pas de place pour un double fictionnel.
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Guillaume Bagard, Université de Lorraine
Les propos du candidat Macron sur la colonisation « crime contre l’humanité » ont suscité la polémique, mais est-elle réellement justifiée au vu de l’évolution du droit international ?
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Science + Technologie
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Thomas Perfettini, Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Sorbonne Universités
Il y a 100 ans, les révolutions russes changèrent la face du monde. Mais elles ont aussi précipité sur les chemins de l’exil des intellectuels russes, notamment mathématiciens.
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En anglais
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Michael Segalla, HEC School of Management, Paris
President Trump has asserted that media coverage of terrorist attacks under-represents their actual extent. Analysis of 50 years of news coverage answers this question, and raises others.
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Événements proposés
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Sydney, New South Wales, 5598, Australia — UNSW
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21, rue Descartes, Paris, 75005, France — Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
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Sciences Po amphithéâtre Leroy Beaulieu Sorel, 27 rue Saint Guillaume, Paris, 75007, France — Sciences Po – USPC
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20 Rue de Poissy, Paris, 75005, France — Collège des Bernardins
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