Où en est la France sur la congélation des ovocytes ?

À partir de 35 ans, les femmes voient leur fertilité baisser, avec une chute plus prononcée autour de 40 ans. La médecine a cependant développé une technique qui augmente leurs chances de devenir mère : la congélation de leurs ovocytes, c’est à dire de leurs ovules. Celle-ci leur permet d’en conserver un petit nombre pour pouvoir procéder, plus tard, à une fécondation in vitro.

Ce procédé, déjà autorisé dans plusieurs pays européens, ne l’est pas en France. Il suscite même la polémique. Valérie Depadt, maître de conférences en droit à l’université Paris 13, revient sur les positions des uns et des autres. Contre : le Comité consultatif national d’éthique. Pour : le Collège des gynécologues obstétriciens, l’Académie de médecine.

Le débat sera tranché à l’occasion de la révision prochaine de la loi de bioéthique. Dans l’intervalle, les citoyens peuvent encore peser sur un choix de société important, en s’interrogeant sur les avantages et les inconvénients de ce procédé.

Bonne lecture !

Estelle Saget

Chef de rubrique Santé Médecine

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La France s'interroge sur la possibilité d'autoriser les femmes à conserver leurs ovules pour augmenter leurs chances d'avoir un enfant, même tardivement. Shutterstock

Congeler ses ovocytes n’est pas une assurance maternité

Valérie Depadt, Université Paris 13 – USPC

Plusieurs pays ont autorisé les femmes à conserver leurs ovules pour augmenter leurs chances d’avoir un enfant, même tardivement. En France, cette pratique est controversée.

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    Pour mieux lutter contre la maladie de Lyme, les chercheurs font appel aux citoyens. Chacun est invité, dès cet été, à signaler le lieu où il a été piqué par une tique et à la leur envoyer.

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