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En Bref

• Nous félicitons Mme Naomi Binta Stansly et Mme Solli Ramatou, membres de PCQVP Niger, qui ont été désignées comme Femmes de l'année 2013 par Afrique Médias Communications!

Le comité international de l'ITIE s'est réuni cette semaine à Oslo. Voici quelques faits saillants:

• Les États-Unis, l'Éthiopie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont été acceptés au titre de pays candidats.

• Le Yémen a été suspendu pour n'avoir pas respecté le délai fixé pour son dernier rapport.

Publiez Ce Que Vous Payez accueille une nouvelle coalition, en Amérique latine !

Nous sommes très heureux d'annoncer que RLIE (La Red Latinoamericana sobre las Industrias Extractivas) a rejoint la famille PCQVP en tant que l'une de nos coalitions en Amérique latine !

RLIE, un réseau d'organisations de la société civile en Amérique du Sud, a été lancé en 2009 par des associations préoccupées quant à l'impact des projets d'extraction sur l'ensemble du continent. RLIE vise à créer un espace pour que la société civile puisse échanger et élaborer des politiques ainsi que coordonner les questions relatives à l'industrie extractive et à la transparence, à la protection de la nature et de l'environnement et au respect des droits de l'Homme.

Aroa de la Fuente, représentante de l'Amerique Latine au comité de pilotage mondial de PCQVP, a dit ceci à propos de ce partnerariat:

"PCQVP et RLIE sont engagés et travaillent pour la promotion de mesures visant à améliorer la transparence, l'accès à l'information et la gouvernance dans les industries extractives. Ceci rend cette intégration entre les deux partis une occasion unique d’avancer sur cette question en Amérique latine. En outre, pour RLIE ceci crée un espace important pour placer son programme régional dans le domaine de l'espace mondial, étant donné la présence de PCQVP dans différentes régions à travers le monde. Tandis que pour PCQVP, ce partenariat représente une occasion de se joindre au travail de la région de l'Amérique latine à travers un réseau d'organisations possédant une vaste expérience dans des différents pays de cette question. C’est pour cela que RLIE célèbre ce développement, qui ne fait que donner un nouvel élan à notre travail pour améliorer la gestion des industries extractives."

RLIE et ses membres ont accompli un travail fantastique au cours des dernières années. Nous avons beaucoup à apprendre d'eux et j'espère qu'ils tireront profit du fait d'appartenir à notre coalition mondiale - des moments passionnants sont à venir !

PCQVP-Guinée scrute la réforme du secteur minier

Merci à notre coordinateur Saidou Arji pour cet article!

A l’instar de beaucoup de pays africains, la Guinée a engagé le processus de réforme de sa législation minière pour l’adapter aux exigences de bonne gouvernance du secteur mais aussi tirer un meilleur profit de ses ressources naturelles. C’est ainsi que ce pays a élaboré un nouveau code minier en 2011. Celui-ci a été amendé en 2013.

La singularité de la Guinée dans la conduite de la révision de son code minier réside dans la consultation des organisations de la société civile, notamment la Coalition "Publiez Ce Que Vous Payez" – Guinée. Après avoir analysé les différents aspects de la réforme minière, la coalition a élargi la discussion à d’autres organisations de la société civile, au cours d’un atelier tenu du 14 au 16 janvier 2014 à Conakry. Cette rencontre a permis d’examiner les différents décrets d’application et de faire des propositions d’amendement au gouvernement.

Sur le plan de la délivrance des permis et titres miniers, les participants ont fait remarquer qu’il manque des précisions importantes au niveau de la procédure d’appel d’offres pour les permis de recherche notamment lorsque « le périmètre renferme un gisement connu ».

Une autre faiblesse de la réforme... lisez le reste du blog en-ligne

Rencontrez nos activistes - Christian Mounzeo du Congo-Brazzaville

Le Congo-Brazzaville est l'un des principaux producteurs de pétrole en Afrique bien que 70 % des citoyens de ce pays vivent dans la pauvreté. Depuis une décennie, les activistes de PCQVP dans le pays ont lancé un appel en faveur d'une plus grande transparence dans le secteur des industries extractives. Leur principal succès n'est pas seulement la mise en œuvre de l'ITIE ou le fait que les contrats pétroliers sont publics - c'est le fait que, dans un pays où même parler de ressources naturelles fut tabou et dangereux, la transparence est maintenant devenue une norme.

Christian Mounzeo est coordonnateur national de PCQVP Congo-Brazzaville et a fait campagne depuis plus de dix ans pour une plus grande transparence quant aux ressources naturelles du pays, ce qui lui a même valu d'être emprisonné. Il nous fait part, avec ses propres mots, des raisons pour lesquelles il milite en faveur de la transparence.

"Je me suis engagé sur la question de la transparence à travers le témoignage que j’ai vécu des différents conflits que mon pays a connu – que ce soit en ’93, ’97 ou’98. En 2002, nous avons fait une analyse de la situation des conflits du Congo - ça nous a permis de nous rendre compte que ces conflits étaient liés aux ressources extractives, notamment le mode de leur gestion. C’est devenu clair que si on augmente la responsabilité dans la gestion des ressources extractives, il y a moins de pression pour la corruption, moins de pression pour capturer les revenus et donc il y a sans doute une redistribution plus responsable et plus équitable en faveur de tout le monde. La transparence peut apporter au Congo la paix. Avec la transparence, on a la redevabilité, la responsabilité. Les citoyens ont l’information, ils voient comment sont gérées les ressources stratégiques que sont le pétrole et autres minerais ; ce faisant , leurs droits sont pris en compte."

Pourquoi ne pas lire à propos de nos autres activistes? Découvrez-les sur cette carte! 

Merci à Andry Ralamboson Andriamanga pour sa photo de Pointe-Noire!

L'égalité entre les sexes et les industries extractives, un coup d'œil sur l'année écoulée

En mars de l'an dernier, Publiez Ce Que Vous Payez a commencé à examiner de plus près la question du genre dans le cadre de la transparence et des industries extractives. En partenariat avec ONU Femmes, nous avons lancé un atelier en Tanzanie pour développer une approche commune parmi les intervenants travaillant sur les questions du genre et ceux qui travaillent sur les industries extractives. Dans le cadre de cet atelier, nous avons créé une version de notre chaîne de valeur qui prend en compte les sexospécificités (celle-ci est disponible ici.) Nous voulions mettre en évidence la façon dont les questions du genre recoupe l'objectif de transparence et de responsabilisation à chaque étape de la chaîne de valeur. Si nous voulons que tous les citoyens bénéficient de leurs ressources naturelles, nous devons nous assurer que les femmes sont également prises en compte.

Peu de temps après l'atelier, nous avons élargi le débat lors d'une séance de discussion en direct pour proposer des modifications quant à cette chaîne de valeur. Nous travaillons actuellement sur le développement d'un format plus partageable et motivant pour la chaîne, alors restez à l'écoute !

Quels sont les autres événements de l'année passée dans le domaine du genre et des industries extractives ? Ce résumé est très loin d'être exhaustif...

...lisez le reste du blog en-ligne! 

Cette Image par Caro’s Lines est disponible sur Flickr sous une creative commons license