Ce qui se passe en territoire Wet’suwet’en, en Colombie-Britannique, est très grave, c’est un coup de force, un relent de colonialisme, écrit Michel Seymour, professeur de philosophie à l’Université de Montréal. Dans cette affaire très complexe, nous avons oublié une notion fondamentale qui prévaut chez les peuples autochtones: ils appartiennent à leur territoire, et non l’inverse. «Les territoires ne sont pas des biens qui peuvent être possédés par des particuliers», explique Seymour, doutant du processus qui a conduit les 20 conseils de bande dont les terres sont riveraines à l’oléoduc à conclure des ententes avec les promoteurs du
Coastal GasLink Pipeline. «Une fois de plus, des terres autochtones non cédées sont annexées par la force. On ne peut pas toujours imposer en toute impunité la primauté de l’économie sur les droits des peuples.»
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La Presse Canadienne/Jason Franson
Michel Seymour, Université de Montréal
Une fois de plus, des terres autochtones non cédées sont annexées par la force. On ne peut pas toujours imposer en toute impunité la primauté de l’économie sur les droits des peuples.
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