Après Manchester le 22 mai dernier, Londres a été frappé samedi soir par une nouvelle attaque terroriste. Au même moment, ou presque, un mouvement de panique provoquait des centaines de blessés à Turin, en Italie.

Ne pas céder à la panique, justement, continuer de sortir et aller voter jeudi prochain pour élire ses députés: c'est le message de fermeté que la chef du gouvernement britannique, Theresa May, a immédiatement fait passer au lendemain de ces événements dramatiques.

Bien que nécessaires, ces déclarations publiques ne suffiront pas à endiguer l'actuelle vague terroriste. Durant la campagne électorale, Emmanuel Macron a indiqué vouloir mettre en place une «task force» (cellule) anti-Daech directement rattachée à l'Élysée. Mais pour quoi faire? Driss Aït-Youssef (Pôle Léonard de Vinci) examine les conditions devant permettre à ce nouvel outil de trouver sa place dans une architecture sécuritaire déjà volumineuse.

On lira aussi avec profit la contribution de Fabrice Hamelin (Upec) sur la difficile protection des lieux publics et celle de deux chercheurs des universités de Grenoble et de Montréal, Emmanuel Montfort et Mohhamad Afzali, sur la façon dont l'émotion se propage via les réseaux sociaux après chaque attentat.

Bonne lecture.

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