Il peut être vert, blanc, oolong ou noir, se boire glacé ou chaud, être agrémenté avec de la menthe, du citron, de la bergamote ou du yuzu… Consommé sous de nombreuses latitudes, le thé est désormais à la mode dans nos contrées, et pas seulement pour des raisons gustatives. On lui prête en effet de nombreuses vertus : selon certains, le thé vert serait même capable de prévenir le cancer ! Malheureusement aucune preuve scientifique n’est jusqu’ici venue étayer ces dires, soulignent Paule Latino-Martel (Inra) et Mathilde Touvier (Université Sorbonne Paris Cité). En revanche, quelques précautions s’imposent quant à sa consommation. Pas de quoi cependant bouder la dégustation de son mélange préféré. À condition de ne pas en attendre autre chose que le plaisir des papilles !

Cette semaine et les suivantes, lecteurs et lectrices de The Conversation, vous découvrirez aussi quelques articles inédits, plus intimes. Nous avons en effet demandé à nos auteurs de raconter leur vie « avant » la recherche ou du moins un moment de leur vie hors parcours académique et néanmoins fondateur pour leur carrière universitaire. Le médecin Vinh Kim Nguyen (Graduate Institute) révèle ainsi comment son travail d’anthropologue de la santé autour des virus du VIH et d’Ebola est nourri par sa vision de praticien, au plus proche des patients.

Son engagement rappelle d’ailleurs, comme le soulignait la prestigieuse revue Nature la semaine passée, que les chercheurs doivent être au cœur de l’action publique.

Bonne lecture !

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