« Nationalistes de tous les pays, unissons-nous ! » Comme le démontre Karoline Postel-Vinay (Sciences Po), il ne s’agit pas-là d’un simple paradoxe au goût douteux : alors que les tenants d’un monde ouvert semblent étrangement inertes, les dirigeants populistes, eux, se tendent la main, et se font la court-échelle, dans une sorte d’improbable Internationale. Après le Brexit et Donald Trump, dont le discours sur l’état de l’Union est décortiqué par notre chroniqueur Jean-Éric Branaa, Marine Le Pen bientôt au pouvoir en France ?

Les propositions de la candidate du Front national en matière d’environnement sont passées au crible par Marie Dégremont (Sciences Po). Des propositions, note l’auteure, qui traduisent avant tout une philosophie productiviste et « patriotique », assez éloignée des canons de l’écologie.

Après le Brexit, l’Union européenne pourrait-elle encaisser le second choc que représenterait l’arrivée à l’Élysée d’une candidate issue des rangs de l’extrême droite ? Face à ce vent réactionnaire qui souffle sur la planète, Bastien Nivet (Groupe Léonard de Vinci) veut croire que l’UE peut représenter, soixante ans après la signature du traité de Rome, un « bastion de résistance et de résilience ».

Bonne lecture !

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