Alors que le monde semble se refermer sur lui-même avec la menace d’une pandémie de COVID-19, c’est l’inverse qui se produit en science: elle devient de plus en plus ouverte. Les découvertes, même préliminaires, sont largement diffusées. «Cette transparence a déjà transformé le travail des scientifiques et pourrait changer le monde», écrit Xin Xu, de l’Université d’Oxford. Une transparence rendue nécessaire -et fortement encouragée par la Chine- par la peur que suscite le nouveau coronavirus, qui ne cesse de s'étendre sur la planète.
Cependant, il ne s’agit pas de simplement rendre les résultats d’études accessibles à tous, quel que soit leur but, écrit Xu. Sans la prudence et la responsabilité, l’ouverture scientifique risque d’être mal utilisée ou de contribuer à la diffusion d’informations erronées. «La science ouverte est essentielle pour relever les grands défis du monde. Mais il est nécessaire que les scientifiques et le public l'abordent avec beaucoup de prudence et de responsabilité.»
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Bonne lecture !
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Des employés du laboratoire DaAn Gene à Guangzhou, dans la province du Guangdong, en Chine.
EPA/Alex Plavlevski
Xin Xu, University of Oxford
La menace d'une pandémie mondiale de COVID-19 force la science à devenir de plus en plus ouverte. Cette transparence transforme le travail des scientifiques et pourrait changer le monde.
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Les fonds destinés aux femmes visent soi-disant à mettre fin à l’écart entre les sexes dans le monde entrepreneurial. Mais de nombreux investisseurs, en majorité des hommes fortunés, considèrent encore les femmes entrepreneures comme peu compétentes et pratiquent ce que l’on appelle le pinkwashing, ou capital rose.
Shutterstock
Barbara Jayne Orser, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Les fonds destinés aux femmes visent à mettre fin à l’écart entre les sexes dans le monde entrepreneurial. Mais de nombreux investisseurs considèrent encore les entrepreneures comme peu compétentes.
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Le 15 janvier 2020, dans les environs de Budgong, en Nouvelle-Galles du Sud (Australie).
SAEED KHAN/AFP
François-Nicolas Robinne, University of Alberta; Dennis W. Hallema, North Carolina State University; Kevin D. Bladon, Oregon State University
Avec les feux de forêt, la présence massive de cendres et de sédiments dans les cours d’eau constitue une menace pour l’approvisionnement hydrique des populations.
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