Le climat a une fois de plus fait les manchettes cette semaine : cette fois, c’est l’Amazonie qui brûle, provoquant de terribles dégâts à l’environnement. Et même s’il s’agit du sujet qui sera sur toutes les lèvres, Élections Canada empêchera les organismes de bienfaisance de parler des changements climatiques pendant la campagne électorale. Une décision scandaleuse, selon l'ex-commissaire à l'environnement de l'Ontario, Dianne Saxe, de l’Université York. «Les négationnistes du climat sont libres de faire des déclarations trompeuses ou fausses, tout en muselant ceux qui consacrent leur vie à ce qui est exact. Comment le public peut-il faire un choix éclairé ?», demande-t-elle. «Ce qu'Élections Canada fait, c'est mal, nuisible pour ces élections et dangereux pour la démocratie canadienne.»

Toujours sur le thème des élections, on ignore quelles seront les répercussions de l’affaire SNC-Lavalin sur la campagne de Justin Trudeau. Elle aura, en tout cas, révélé son côté «misogyne» dans son traitement de Jody Wilson-Raybould, écrit Nicole Wyatt, de l’Université de Calgary. Le comportement du premier ministre lors de la-dite affaire suggère qu’il a encore du mal à travailler avec des femmes de pouvoir lorsqu’elles s’opposent à son programme. «Les hommes, particulièrement ceux de milieux privilégiés, fonctionnent selon le principe implicite qu’ils peuvent compter sur le soutien moral des femmes… ainsi qu’une dose d’admiration.»

Le terrible accident qui a fait quatre morts sur l’autoroute 440 il y a quelques semaines a conduit le ministère des Transports à chercher des solutions afin de mieux configurer certaines voies rapides. Mais dans cette réflexion, note le professeur à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, Langis Michaud, un élément n’a pas été mentionné et pourtant, il constitue l’outil principal d’une conduite sécuritaire : la vision. «En s’aventurant sur les routes, il est probable de rencontrer un conducteur qui ait un problème visuel mettant sa conduite à risque. Et la SAAQ fait preuve de laxisme face à cette situation», dénonce-t-il, appelant à des normes réglementaires plus strictes.

Ils sont épuisés. Ou plutôt elles : les proches aidants sont majoritairement des femmes, et l'accumulation de leurs tâches ont des répercussions sur leur santé physique, mentale et sur leur vie professionnelle. Mais vont-elles chercher toute l’aide disponible?, demandent la professeure Diane-Gabrielle Tremblay et l’assistante de recherche Sarah Nogues, de TÉLUQ. «Il n’y aurait pas un manque de services, mais plutôt une sous-utilisation.»

Pour bien des personnes âgées, les animaux font partie à part entière de leur famille. Leur présence améliore non seulement leur vie affective, mais aussi leur santé et leur bien-être, écrit L.F. Carver, de l’Université Queen’s. Or, il n’existe pas de crédits gouvernementaux pour aider les personnes âgées à prendre soin de leurs animaux, déplore-t-elle, malgré tous les bienfaits qu'ils leur apportent.

C'est la rentrée cette semaine pour bon nombre d'étudiants et le retour des sports organisés... et des accidents. Bien que la majorité des jeunes victimes d'une commotion cérébrale se rétablissent dans un délai d'environ un mois, le tiers auront encore des symptômes au-delà de cette période. La plupart vont notamment souffrir d’insomnie. Les professeurs Brian Brooks et Lianne Tomfohr-Madsen, de l’Université de Calgary, ont proposé une nouvelle thérapie à un groupe d’adolescents touchés par ce grave problème. Les résultats sont spectaculaires.

Bonne lecture !