Lorsqu’il a annoncé sa retraite sportive en juin dernier, Tony Parker a reçu un hommage à la hauteur de son statut d'immense champion, sacré quatre fois champion NBA, la ligue d’élite de basket-ball américain, avec la franchise des Spurs de San Antonio. On ne verra plus l’emblématique numéro 9 sur les parquets, mais il ne devrait pas disparaître du paysage pour autant… En effet, le meneur de jeu aux 181 sélections avec l’équipe de France a aujourd’hui de nombreux projets dans les affaires, entre rachat de la société d’équipement de la station de ski de Villard-de-Lans, développement du club de basket-ball de Villeurbanne, l’ASVEL, dont il est propriétaire, etc. Mais connaîtra-t-il le même succès dans le business que dans le sport ? C'est à cette question que Lionel Maltese (Aix-Marseille Université) tente de répondre en listant les principaux défis qui l’attendent.

Si Tony Parker part avec de nombreux atouts (notamment financiers) dans sa manche, ce n’est pas le cas des rugbymen. Dans ce sport à la professionnalisation encore relativement récente, les dispositifs d’accompagnement vers la reconversion professionnelle restent très limités, comme le souligne Julien Batac (Université de Bordeaux). Ce qui n’est pas sans poser de problème tant la retraite sportive représente une période délicate… Alors, comment faire ? Dans le cas des rugbymen comme dans celui de Tony Parker, l’une des clés réside, comme nous l’expliquent nos auteurs, dans la capacité à recycler les compétences acquises au cours d’une carrière dans le sport de haut niveau.

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