Jusqu’où faut-il aller pour protéger la sécurité des citoyens ? Quel est le point d’équilibre entre liberté individuelle et droit de vivre en paix ? Ces vieilles questions se posent avec une acuité particulière depuis que la France est frappée, mois après mois, par les terroristes. Lundi encore, un individu lourdement armé s’en est pris, en vain, à des gendarmes sur les Champs-Élysées.

À peine installé au pouvoir, le nouvel exécutif a décidé d’aller vite en matière de sécurité. Un projet de loi visant à inscrire dans le droit commun des dispositions prévues dans le cadre de l’état d’urgence va être présenté ce mercredi en conseil des ministres, avant d’être soumis au Parlement fraîchement élu en juillet.

Professeure de droit à Paris 8, Geneviève Koubi estime qu’il porte gravement atteinte aux libertés fondamentales des Français et s’en explique longuement dans l’article que nous publions. De son côté, notre chroniqueuse Caroline Diard (EM Normandie) pointe le risque d’un croisement des fichiers de police avec nos données personnelles. Toujours au nom de cette sacro-sainte sécurité, dont nous avons tant besoin… sous réserve qu’elle ne mette pas en danger notre liberté.

Bonne lecture !

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