C’est le leitmotiv des négociations climatiques et la récente COP23 n’aura pas dérogé à la règle : pour contenir la hausse des températures, il faut émettre globalement moins de gaz à effet de serre (CO₂ en tête) en abandonnant au plus vite les énergies fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon). Parmi les multiples instruments à disposition, la tarification du carbone occupe une place essentielle… même si plus de 85 % des émissions de CO₂ ne sont pour le moment assujetties à aucune tarification.

Donner un prix à la tonne de CO₂, c’est inciter les acteurs économiques à basculer vers un développement bas carbone. Comment se calcule ce prix ? Comment l’appliquer efficacement ? Pour répondre à ces questions, The Conversation a sollicité l’économiste Nicholas Stern (London School of Economics), devenu mondialement célèbre en 2006 pour son rapport sur les effets dévastateurs des changements climatiques. Ses réponses apportent un éclairage essentiel à quelques semaines du « One Planet Summit », organisé par la France le 12 décembre prochain à Paris, où il sera beaucoup question de finance verte.

Bonne lecture !

Contactez-nous Ici pour faire annoncer votre événement.

Pour les possibilités de parrainage, écrivez-nous à Ici