Lors de ses vœux fin janvier, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a promis 120 millions d’euros pour revaloriser les débuts de carrière à l’université. Une annonce qui n’a pas calmé la colère des chercheurs. Au-delà de la réforme des retraites, et de la précarité d’une partie d’entre eux, ils s’inquiètent de mesures qui pourraient accroître la compétition pour les financements et donc les inégalités entre les laboratoires, comme l’explique Jérôme Aust, de Sciences Po.

Le référendum d’initiative citoyenne (RIC) s’invite dans la campagne des municipales, relève Raul-Magni Berton (Université Grenoble Alpes) qui explique comment les citoyens peuvent s’en emparer pour se faire entendre.

Le 24 janvier dernier, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a estimé que les personnes fuyant les effets du changement climatique et des catastrophes naturelles ne devraient pas être renvoyées dans leur pays d’origine si leurs droits humains fondamentaux s’en trouvaient menacés. Camille Malafosse (University of New South Wales) et Domenico Zipoli (Université d’Oslo) expliquent que cette formulation pourrait, à terme, ouvrir la voie à la création de la notion de « réfugié climatique » – un statut auquel des dizaines de millions de personnes dans le monde pourraient prétendre dans les prochaines années et décennies…

À lire ou relire, sur le même sujet : « Réfugiés climatiques : cette crise qui couve au Vietnam » et « Le réfugié climatique, nouvel avatar de la migration forcée ».

Enfin, pour The Conversation Junior, Nicolas Tenzer (Sciences Po – USPC) essaie de répondre à une question d’une infinie complexité, posée par Arthur, 6 ans : « Pourquoi les hommes aiment-ils la guerre et s’entretuent-ils ? »

Bonne lecture !

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