À l’heure où pleuvent les régimes alimentaires de toutes sortes, un seul émerge du lot et fait l’unanimité pour lui chez les scientifiques: le méditerranéen. L’équipe du professeur en microbiologie Paul O'Toole, de l’Université britannique College Cork, s’est penchée sur l’impact de ce régime sur notre intestin et plus précisément, notre microbiome, dans le processus de vieillissement. Leur étude indique que la diète méditerranéenne provoque des changements dans la composition des bactéries dans notre tube digestif qui améliorent les fonctions cognitives et la mémoire, le système immunitaire et la solidité osseuse. Les microbes dits
positifs avaient augmenté à la suite du régime méditerranéen et les microbes dits négatifs, diminué. D’autres études devront cibler quels éléments clés d’un régime méditerranéen sont à l’origine du changement positif des microbiomes, écrit-il. «En attendant, il est clair que plus vous respecterez un régime méditerranéen, plus vos niveaux de «bonnes» bactéries vous permettant de vieillir en santé seront élevés.»
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Bonne lecture !
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Nous avons demandé à la moitié des participants de manger plus de légumes, de légumineuses, de fruits, de noix, d’huile d’olive et de poisson - et moins de viande rouge et de produits laitiers.
Shutterstock
Paul O'Toole, University College Cork
Nos recherches ont montré que le fait de suivre un régime méditerranéen était lié à moins de fragilité et d'inflammation et au maintien d'une meilleure fonction cognitive.
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Vue de Mars depuis l'espace.
Kevin Gill/Flickr
Philippe Labrot, Institut de physique du globe de Paris (IPGP); Charles Yana, Centre national d’études spatiales (CNES); Philippe Lognonné, Institut de physique du globe de Paris (IPGP)
Mars et la Terre se ressemblent énormément, alors pourquoi notre planète abrite la vie à l’inverse de sa voisine ? La réponse pourrait venir de sa structure étudiée par la sismologie in situ.
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Donald Trump est menacé de destitution suite aux révélations l'accusant d'avoir demandé l'aide d'un pays étranger pour son bénéfice personnel. Il lui est aussi reproché d'avoir divulgué des opérations américaines sensibles. Ici, à Washington DC, le 26 septembre 2019.
Jim Watson/AFP
Benjamin Puybareau, Sciences Po – USPC
Quand il est question de diplomatie et, plus généralement, de politique étrangère, un voile de secret recouvre bien souvent les actions des États. Il est parfois nécessaire.
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