Plaidoyer pour une nouvelle philanthropie

La philanthropie classique, celle qui se présente sous forme de don en argent, n’est pas une réponse adéquate aux catastrophes écologiques, estime Diane Alalouf-Hall, de l’UQAM, chercheuse au Phi-Lab. Pour faire face à cette crise, il faudra une nouvelle philanthropie, qui induit des changements plus profonds, écrit-elle, citant en exemple le cas de l’Australie, où les dons ont afflué à la suite des feux de brousse. «Face à l’aggravation des catastrophes dites naturelles, les réactions philanthropiques, bien que sincères, se présentent souvent comme une voie de contournement de nos responsabilités», dit-elle. L’argent ne peut pas reconstruire un écosystème dévasté comme il peut permettre de reconstruire une cathédrale. «Les décideurs politiques devront faire preuve de courage en proposant les changements qui s’imposent. De cette façon, il sera possible de concilier l’aide philanthropique d’urgence à une philanthropie du changement social».

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Bonne lecture !

Martine Turenne

Éditrice, La Conversation Canada

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Diane Alalouf-Hall, Université du Québec à Montréal (UQAM); Caroline Bergeron, Université de Montréal; David Grant-Poitras, Université du Québec à Montréal (UQAM); Jean-Marc Fontan, Université du Québec à Montréal (UQAM)

La philanthropie sous forme de don en argent n'est pas une solution aux catastrophes naturelles causées les changements climatiques. Il faut une nouvelle philanthropie du changement social.

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