Myanmar Inclusif Avril Link Pas d'images ? Version web Des chercheurs du Myanmar participent à une activité de formation avec un groupe international de think tanksLes futurs dirigeants des think tanks les plus influents du monde doivent être non seulement de brillants chercheurs, mais aussi d’excellents gestionnaires, réseauteurs et communicateurs. Il est rare que les chercheurs aient l’occasion de perfectionner ces compétences complémentaires au cours de leur carrière, et lorsque l’occasion d’assumer des rôles de direction se présente, il est beaucoup plus difficile de rattraper le temps perdu. En février 2020, trois jeunes membres de la communauté des think tanks du Myanmar ont participé au quatrième programme de formation annuel Winterschool for Thinktankers afin d’acquérir ces compétences essentielles. L’initiative du savoir au service de la démocratie au Myanmar (K4DM), cofinancée par Affaires mondiales Canada et le CRDI, a rendu possible leur participation à l’atelier qui a eu lieu à Genève. Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la recherche nationale et la capacité d’analyse, avec la collaboration de Kivu International, et pour promouvoir la prise de décision basée sur la preuve au Myanmar, l’initiative du savoir au service de la démocratie au Myanmar soutient les activités de formation de plus d’une douzaine d’organisations du pays, y compris des think tanks, des universités et des organisations de la société civile. Ce n’est pas la première fois que les think tanks du Myanmar sont représentés à ces rassemblements internationaux. Min Zar Ni, du Centre for Economic and Social Development (CESD), a participé à l’école d’hiver précédente, en 2019, et a décrit son expérience dans une entrevue filmée. TISSER DES LIENS AVEC LA COMMUNAUTÉ MONDIALE Ce cours de sept jours, organisé par OnThinkTanks, Foraus et le Think Tank Hub Geneva, a été dirigé par divers experts de la communauté des think tanks, dont Rory Stewart, ancien secrétaire d’État au développement international du Royaume-Uni. Pour les trois chercheurs du Myanmar présents, c’était la première fois qu’ils avaient l’occasion de passer du temps avec des collègues chercheurs de la communauté mondiale des think tanks. Thurein Aung, administrateur de programme au Yangon Heritage Trust, Lwin Maung Maung Swe, directeur de programme à Advancing Life and Regenerating Motherland (ALARM) et Saw Kapru Soe, chercheur associé à Another Development se sont joints à 26 autres participants qui travaillent sur des recherches en lien avec les politiques, dont sept des pays du Sud. Les participants du Myanmar sont repartis avec une nouvelle compréhension de la diversité des think tanks. « Il n’y a pas de définition universelle d’un think tank », a déclaré Lwin Maung Maung Swe. « Il possède des limites communes avec les ONG, les universités, les instituts de recherche et les médias. » « Nous avons appris non seulement comment les think tanks établis fonctionnent, mais aussi comment les nouveaux trouvent leur chemin sur le marché de la connaissance », a déclaré Saw Kapru Soe. PARCOURS D’APPRENTISSAGE Le programme de formation couvrait des sujets tels que la gouvernance et la gestion organisationnelles, la recherche en lien avec les politiques, le suivi, l’évaluation et l’apprentissage, la communication, la collecte de fonds et la gestion financière. L’atelier a été conçu pour permettre aux participants de cheminer dans leur propre parcours d’apprentissage en axant les activités sur de riches discussions et réflexions avec des penseurs, des formateurs et des experts mondiaux expérimentés. Le premier jour, les animateurs ont invité les participants à réfléchir aux questions auxquelles ils cherchaient des réponses afin d’ancrer leurs discussions dans la réalité et de se concentrer sur les véritables défis et problèmes auxquels leurs organisations font face. M. Lwin a fait remarquer que dans un pays comme le Myanmar, où la communauté de chercheurs n’est pas particulièrement forte ou bien établie, il devient nécessaire que les think tanks soient polyvalents. « Nous devons participer à toutes les étapes, de la conception des processus de recherche à la communication des résultats, en passant par la contribution à l’élaboration des politiques et la réalisation d’études », a-t-il déclaré. M. Lwin s’est joint à ALARM en 2005 pour travailler sur un projet de gestion communautaire des ressources naturelles dans l’État de Kachin. Il est responsable de nombreuses activités de l’organisation, notamment la collecte de fonds, la planification, la communication et l’évaluation. METTRE À PROFIT AU MYANMAR LES LEÇONS TIRÉES DU PROGRAMME Le soutien fourni aux think tanks par l’initiative du savoir au service de la démocratie au Myanmar vise à renforcer leur capacité à mener des recherches en lien avec les politiques, en mettant l’accent sur les politiques économiques inclusives et les lois et normes démocratiques. Le fait de favoriser une plus grande collaboration et une plus grande confiance au sein de la communauté des chercheurs du Myanmar contribue également à renforcer l’environnement politique. Le programme de formation Winterschool a contribué à favoriser ces relations et à établir des points communs dans le travail des trois institutions participantes. Chaque chercheur est reparti avec des idées et des ambitions différentes pour mettre en pratique ce qu’il a appris. M. Lwin est convaincu que « le rôle que pourraient jouer les think tanks (dans mon pays) est vital ». Ce rôle « est de fournir des conseils impartiaux pour prendre des décisions plus significatives et plus sensées dans tous les secteurs d’activité au Myanmar qui bénéficieront à la société. Nous avons appris des trucs quant aux façons d’assurer la réussite de la transformation en think tank et de rendre celui-ci efficace et durable. C’est pourquoi, dans un premier temps, je communiquerai aux collègues de mon organisation les principaux enseignements que j’ai tirés de ma participation à ce programme. » Cette histoire a été publiée sur le site web du CRDI. L’initiative K4DM marque le début d’une nouvelle ère en matière de recherche au MyanmarL’évaluation a été l’occasion de tirer des enseignements pour la programmation future. L’initiative du savoir au service de la démocratie au Myanmar (K4DM) a été reconnue pour « son travail exceptionnel de développement d’un noyau de capacités de recherche de classe mondiale dans le contexte fragile du Myanmar » lors d’une évaluation indépendante réalisée à mi-parcours de l’initiative. L’équipe d’évaluation composée de trois personnes, Suneeta Singh, qui la dirigeait, et de ses collègues Kyi Minn et Yosha Singh d’Amaltas a effectué le travail de terrain durant l’été 2019 et a publié son rapport en décembre de la même année. Les résultats de l’évaluation contribueront non seulement à façonner l’orientation future de l’initiative, mais seront également utilisés pour générer et tirer des enseignements en lien avec le domaine plus large du travail dans un contexte fragile tel que celui du Myanmar. Les bénéficiaires de subventions qui font partie de la communauté K4DM depuis le début de l’initiative en 2017 ont accueilli favorablement cette occasion de réfléchir sur leurs projets et d’apprendre d’autres personnes qui ont participé au processus d’évaluation. Les résultats de l’évaluation ont été communiqués à cette communauté et à d’autres acteurs clés lors d’une série d’ateliers tenus à Yangon et au Canada. M. Kyi Minn a donné de son temps pour parler aux bénéficiaires de subventions et au Comité consultatif national des conclusions de son équipe et a été accueilli avec enthousiasme et un vif intérêt par chaque public. L’équipe a conclu que l’initiative a fait de solides progrès en ce qui concerne le soutien des partenaires faisant partie du précieux écosystème de recherche du pays. Elle permet à la fois de doter les chercheurs du Myanmar de compétences pratiques pour mener des recherches et d’améliorer la confiance des chercheurs pour qu’ils s’adressent directement aux dirigeants en position d’autorité. Elle a encouragé l’apprentissage Sud-Sud avec les instituts asiatiques de la région. L’équipe d’évaluation a conclu que l’initiative pourrait être « le signe avant-coureur d’une nouvelle ère en matière de recherche au Myanmar ». L’équipe d’évaluation a pris note du contexte fragile du pays, ainsi que de la longue histoire de négligence et de la suppression du
système d’enseignement supérieur en toile de fond, et a examiné les progrès réalisés dans ce cadre. Elle a jugé efficace le modèle du CRDI qui consiste à offrir un financement de base à trois think tanks pour qu’ils entreprennent un développement organisationnel et a noté que les recherches produites étaient conformes aux besoins du Myanmar en matière de politiques. Elle a applaudi le soutien que K4DM accorde à une vaste gamme d’organisations de recherche oeuvrant dans divers domaines d’influence, mais a également prévenu que le manque d’engagement direct auprès des organisations de la société civile risque de faire en sorte que les connaissances restent au sein de communauté de recherche. Le rapport souligne l’importance de l’initiative pour l’égalité des genres et indique qu’elle a une « incidence importante » sur la façon dont la recherche au Myanmar soulève et évalue les questions d’égalité des genres. Plus précisément, le corpus de recherche soutenu par K4DM, qui va de la budgétisation sensible au genre à la direction politique au niveau des ménages, contribue à la publication d’ouvrages dans ces domaines, mais surtout à l’émancipation de la mentalité des chercheurs. Le soutien apporté par l’initiative aux institutions infranationales telles que le Parlement de l’État Shan est important – et unique – à un moment où la décentralisation est impérative pour l’avenir politique du pays. Cet accent remet en question l’hypothèse largement répandue selon laquelle la paix ou la transition démocratique ne peut se réaliser qu’au niveau national, et reconnaît les différences entre les régions et les États. Les bénéficiaires de subventions réfléchissent aux résultats de l’évaluation avec l’équipe de K4DM à Yangon. Débouchés commerciaux pour les entrepreneurs du Myanmar sur les marchés d’exportation au CanadaAider les entrepreneurs du Myanmar à profiter de possibilités d’exportation. La plupart des spécialités alimentaires du Myanmar sont produites par de petits agriculteurs et transformées par des petites et moyennes entreprises (PME), mais leur capacité de se tailler une place dans les marchés de consommation est faible. Ils font face à des obstacles à l’entrée sur les marchés internationaux, notamment des barrières réglementaires complexes et un manque de réseaux horizontaux tels que les organisations d’agriculteurs ou les coopératives villageoises qui pourraient les aider à atteindre ces marchés. Le pays manque également d’organisations intermédiaires ou de réseaux commerciaux, tels que les associations industrielles, qui pourraient aider à soutenir et à promouvoir l’exportation de denrées alimentaires spécialisées. Un projet du CRDI qui a permis de réaliser des études de marché et d’offrir une formation commerciale et des conseils à plus de 120 PME exportatrices du Myanmar, du Cambodge et du Laos vient de se terminer. Le projet a été mis en oeuvre par le Bureau de promotion du commerce Canada et le Mekong Institute. Il a apporté un soutien aux PME pour le commerce de denrées alimentaires spécialisées, et au Myanmar pour qu’il puisse tirer parti de la forte croissance économique et de la transformation politique du pays qui ont ouvert de nouveaux marchés aux petits entrepreneurs. Ce projet arrive à point nommé, car les importations au Canada en provenance du Myanmar bénéficient désormais d’un statut d’exemption de droits de douane après que le gouvernement canadien a assoupli ses sanctions économiques en 2012. Les restrictions sur le commerce, les services financiers et les investissements ont été imposées dans le cadre d’une réponse globale aux préoccupations concernant les violations des droits de l’homme dans le pays. L’ordonnance du gouvernement reconnaît les développements positifs au Myanmar, notamment les élections de 2010 qui ont conduit à une transition vers un régime civil, la libération des prisonniers politiques, les réformes économiques et l’introduction de nouvelles lois pour protéger la liberté d’association et de réunion. Le rétablissement par le Canada des droits au tarif de préférence général (TPG) et au tarif des pays les moins développés (TPMD) accordés au Myanmar contribuera à soutenir les progrès continus de la réforme dans ce pays. Le projet a recensé une gamme de débouchés pour l’exportation de produits uniques tels que le café de spécialité, l’avocat biologique et l’igname pied d’éléphant provenant de régions éloignées et marginales comme l’État de Chin. Le Myanmar est considéré comme ayant des atouts et des avantages comparatifs inhérents à son agriculture en raison de sa situation géographique, de la qualité du climat et du sol et des ressources foncières inutilisées. Il comporte de nombreuses régions ethniques ayant des identités socioculturelles et présentant des aspects historiques susceptibles de plaire aux consommateurs mondiaux. Le projet a cerné un sous-ensemble spécifique de produits ayant du potentiel sur les marchés canadiens, notamment le café (principalement vert), les thés des forêts sauvages, les graines de sésame, le miel et les épices séchées.
Conférences à venirLa troisième conférence internationale sur les études birmanes / myanmariennes se tiendra à l’Université de Chiang Mai du 22 au 24 octobre 2020. Intitulée « Burma/Myanmar in the changing southeast Asia context » (La Birmanie et le Myanmar dans le contexte changeant de l’Asie du Sud-Est), la conférence se veut une plateforme pour les universitaires et les praticiens régionaux ou internationaux qui s’intéressent à la transformation économique, politique et sociale de la société birmane ou myanmarienne et qui souhaitent échanger des idées et des expériences de recherche sur des questions essentielles. La conférence est organisée en collaboration avec l’Université de Mandalay et le CRDI. Le Centre des études birmanes de l’Université de l’Illinois du Nord lance une invitation à présenter des communications pour sa conférence internationale biennale sur les études birmanes qui doit avoir lieu du 24 au 27 septembre 2020. Le thème de la 14e conférence de la série est Burmavision2020: Challenging Lenses of Myanmar Studies (Vision birmane 2020 : Aspects stimulants des études myranmariennes). La date limite de soumission est le 31 mai. Nouvelles publicationsComprendre le développement au Myanmar Deux nouveaux volumes de la série de rapports de recherche « Understanding Myanmar’s Development » ont été publiés par le Centre régional pour les sciences sociales et le développement durable (CRDD) avec le soutien financier du CRDI. Il s’agit des publications intitulées Erosion and Community Resilience: A Case Study of Shwetasoke Village, Kawa Township, Bago Region par Zin Mar Latt et Community of Practice in the Brass Gong Foundries of Tampawady, Mandalay par Lei Shwe Sin Myint. Les deux volumes ont été rédigés par des professeurs de l’université de Mandalay et constituent des ajouts précieux à la masse grandissante de connaissances dans des domaines faisant l’objet de peu d’études ou de rapports en lien avec le processus de transformation du pays. Un rôle clé pour les think tanks en matière de développement au Myanmar Le Myanmar a fait des progrès considérables en matière de modernisation et d’ouverture depuis l’époque où il était isolé du monde occidental. Néanmoins, le pays occupe encore un rang élevé, au-dessus du Pakistan et de la Corée du Nord, dans l’indice des États fragiles de 2019. Un blogue récemment publié par Edgard Rodriguez dans le Tea Circle, un blogue portant sur le Myanmar de l’Université de Toronto, explore le rôle clé et le potentiel unique des think tanks pour aider le gouvernement civil à répondre aux demandes multiples et complexes des 53 millions de personnes et de plus de cent groupes ethniques différents du pays. Edgard est le spécialiste de programme principal du CRDI qui dirige l’initiative K4DM. Nouveau projetDans les pays du Sud, les femmes travaillent souvent à domicile, car cela leur permet d’équilibrer les responsabilités domestiques et la production de revenus. Il est de plus en plus évident que ce genre de travail gagne en popularité. Un nouveau projet qui vise à renforcer les moyens d’action, la sécurité économique et l’inclusion des femmes en utilisant des plateformes numériques a été lancé. Il permettra de combler des lacunes importantes en matière de connaissances et de comparer différentes formes de travail sur plateforme au Myanmar et dans d’autres pays de la région (Cambodge et Thaïlande). Le projet est coordonné par JustJobs Network, un institut de recherche qui a pour objectif de promouvoir des occasions meilleures et plus nombreuses pour les personnes, et dirigé par Gillian Dowie du bureau régional de l’Asie du CRDI, à Delhi, dans le cadre de l’initiative K4DM. COMMENT K4DM RÉPOND À LA PANDÉMIE DE COVID-19 La pandémie de COVID-19 influe sur notre façon de travailler et de mettre en œuvre des projets. De la part de K4DM, nous souhaitons vous assurer que nous soutenons les efforts continus de nos partenaires dans le cadre de leurs accords respectifs. Nous reconnaissons que la crise perturbera le travail, les activités et les plans de voyage des membres du personnel affectés à des projets, ainsi que d’autres aspects de la vie professionnelle ordinaire des gens. Malgré ces défis auxquels nous faisons face en tant que communauté de chercheurs, ces temps difficiles offrent une occasion aux chercheurs du Myanmar de contribuer à notre compréhension collective des effets immédiats, à moyen et à long terme de la COVID-19. Certains bénéficiaires de subventions, comme le CESD, ont déjà formulé des avis éclairés pour contribuer à la discussion dans la publication intitulée The Myanmar Times, tandis que d’autres, comme la Asian Institute of Technology qui produit une série de cours d’été, pour laquelle le CRDI a accordé certaines bourses d’études aux fins de certification, travaillent sur des moyens innovants de tirer parti des cours en ligne et des communications numériques pour renforcer les capacités de recherche et la compréhension. Nous nous efforçons également de faire en sorte que les activités se poursuivent avec un minimum de perturbations à Ottawa. Le gouvernement du Canada et le CRDI ont lancé une initiative de recherche sur la COVID-19 et examinent actuellement la possibilité de lancer un appel à l’échelle mondiale sur les effets socio-économiques de cette dernière et les interventions stratégiques des think tanks locaux à cet égard. Dans le cadre de l’initiative K4DM, nous espérons que certains think tanks travailleront ensemble pour examiner les répercussions des différentes réponses de gouvernance à cette crise sans précédent. Notre objectif est de continuer à renforcer les capacités, à connecter les réseaux et à soutenir les chercheurs au-delà de la situation actuelle. Veuillez nous faire part de vos questions ou de vos idées concernant la réponse de K4DM à la COVID-19 en envoyant un courriel à notre boîte de réception sur l’Initiative du Myanmar (myanmar@crdi.ca).
Vous pouvez désormais vous abonner à notre bulletin d’information en vous rendant sur notre site web ou en envoyant un courriel à l’adresse myanmar@crdi.ca. Knowledge for Democracy MyanmarL'initiative Le savoir au service de la démocratie du Myanmar vise à renforcer la capacité des dirigeants à mener des recherches et à élaborer des politiques basées sur des données probantes axées sur des politiques économiques inclusives ainsi que sur des lois et des normes démocratiques. Cette initiative d’une durée de cinq ans, dotée de 10,7 millions $, est financée par le Canada, par l’intermédiaire du CRDI et d’Affaires mondiales Canada. S’inscrivant dans les activités du Canada dans les secteurs des affaires étrangères et du développement, le CRDI investit dans le savoir, l’innovation et les solutions afin d’améliorer les conditions de vie dans les pays en développement.
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