Champignons poussant bien au frais dans des parkings abandonnés, brebis paissant dans les interstices verdoyants de la banlieue parisienne, courgettes et tomates ornant les toits de grands magasins, jardins partagés pour faire bêcher les écoliers… Les pratiques d’agriculture urbaine, souvent présentées comme de gentilles occupations pour citadins en mal de nature, débordent aujourd’hui du cadre et témoignent d’un dynamisme qui n’a plus rien d’exotique. Même si les contours de ce monde et de ses réalisations restent encore assez flous, on estime qu’en Île-de-France plus de 1 000 personnes travaillent et vivent de tels projets.

Pour entrer dans cet univers hybride et innovant, The Conversation a sollicité quelques-uns des meilleurs spécialistes de la question. Avec eux, nous allons explorer toute cette semaine les différents visages de l’agriculture urbaine.

Et nous commençons ce lundi en jouant avec Agnès Lelièvre (AgroParisTech) et ses co-auteurs au jeu des sept familles pour faire connaissance avec les acteurs du domaine. Silvio Caputo (Université de Portsmouth) évoquera de son côté les innovations technologiques adoptées par les agriculteurs urbains. Enfin, nous partirons à la découverte, sous la forme d’une BD, des toits potagers en compagnie de Baptiste Grard (AgroParisTech) et du dessinateur Mathieu Ughetti, à qui l’on doit la fantastique BD La Guerre des fourmis, diffusée il y a quelques mois sur The Conversation. Dans les jours qui viennent, d’autres contributions viendront enrichir ce dossier, en abordant l’agriculture urbaine sous l’angle de la viabilité économique, du genre ou encore des enjeux sanitaires.

Bonnes lectures !

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