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Bonjour,
Nous étions très heureux d'apprendre, le 26 février dernier, la reconduction officielle de notre mission universitaire
pour une période de cinq ans. En tant que «jeune» établissement universitaire, nos 6 premières années de vie ont été consacrées notamment à mettre en place une structure organisationnelle de la mission universitaire ainsi qu’à développer notre offre de service en transfert de connaissances pour nos partenaires. L'infrastructure de recherche et l'équipe de chercheurs mis en place ont par ailleurs été très actifs et la qualité de leur travail a été souligné à maintes reprises.
Nous avons également su développer des pratiques de pointes telles que les programme parentalité et dépendance, alcochoix+ et des intervention auprès de la clientèle judiciarisée.
Pour les années à venir, en plus de poursuivre ces multiples projets, nous avons l'obligation, à titre d'institut universitaire, de mettre en place des évaluations des technologies et modes d'intervention en services sociaux (ETMISS). Deux projets d'évaluation sont en cours. Notre équipes collabore avec l'Institut national d'excellence en santé et services sociaux (INESSS) sur un projet cconcernant les troubles concomitants de santé mentale et de toxicomanie et un autre projet, qui sera réalisé au CRDM-IU, concernera la dépendance et la chronicité (voir le texte à sujet dans la présente édition du Carrefour).
Pour en savoir plus sur notre mission universitaire, rendez-vous sur notre site web : dependancemontreal.ca
Jacques Couillard
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Le CRDM-IU est heureux d’annoncer que son statut d’institut universitaire vient d’être renouvelé pour cinq ans par le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Réjean Hébert. ...
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Être infirmière au Centre de réadaptation en dépendance de Montréal, c’est différent! Patricia Beaulac, infirmière, vous l’explique dans cette vidéo! Pour vous joindre à ...
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Préoccupée par la place grandissante qu’occupe le cellulaire dans nos vies, Brigitte Vincent, coordonnatrice du programme jeu pathologique et cyberdépendance du CRDM-IU, nous en apprend ...
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L’AQUARIUM accueillera Dr. Pierre Lauzon, chef du Service de médecine des toxicomanies au CHUM, le jeudi 20 février prochain (12h30-13h30). La présentation du Dr. Lauzon portera sur les ...
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Organisé par : RISQ et l’Infrastructure de recherche du CRDM-IU
Mercredi 30 avril 2014– Point de service Louvain– 12h30 à 13h30 ...
Mercredi 26 mars 2014– Point de service Louvain– 12h30 à 14h00 ...
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Cette formation a pour but de sensibiliser et d’informer les part...
Comment travailler avec des parents qui ont un trouble d’abus ou ...
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Les équipes de liaison en dépendance : l’indispensable pont entre l’hôpital et la réadaptation
À peine les portes de l’Hôpital Notre-Dame franchies, le numéro de l’urgence s’affiche sur le téléavertisseur. Valérie Alix doit rencontrer un patient déjà connu du Centre de réadaptation en dépendance de Montréal - Institut universitaire (CRDM-IU). Admis quelques heures plus tôt, une évaluation s’impose pour cet homme âgé aux prises avec des problèmes de consommation. Infirmière en liaison depuis près de deux ans pour le CRDM-IU, Mme Alix travaille d’arrache-pied afin de désengorger les urgences de cette clientèle fragilisée et d’améliorer l’accès aux soins en dépendance.
Au Québec, les services spécialisés offerts par les centres de réadaptation en dépendance (CRD) ne rejoindraient que 10% de la population aux prises avec des problèmes de dépendance. Devant ce constat, les CRD ont implanté des équipes de liaison à l’urgence hospitalière (ELUH). « Il n’y avait pas de ligne directe entre les hôpitaux et nos services. Avec la liaison, nous sommes au cœur de l’action et nous allons chercher la clientèle là où elle se trouve », précise la gestionnaire de cas Sylvie Demers. Le coordonnateur clinico-administratif et infirmier de formation, Luc Therrien, complète l'équipe.
Dès 9h du matin, Mme Alix s’installe à son bureau au 7e étage et survole l’historique médical des patients référés. Seules quelques minutes s’écoulent avant qu’elle entame sa séance de cardio en parcourant les longs corridors la séparant de l’urgence. Se faufilant à travers les civières, elle repère l’endroit indiqué. Dans les heures suivantes, elle devra évaluer le patient, avec son consentement, afin de l’orienter vers le service correspondant à ses besoins sans oublier de vérifier la disponibilité des places et de remplir les documents nécessaires. En constante relation avec la gestionnaire de cas et cinq professionnels des services de réadaptation psychosociale exerçant au CRDM-IU, Mme Alix se sent en confiance. « On a une forte équipe parce que l’on comprend la réalité de l’autre et qu’on a beaucoup de soutien », raconte
l’infirmière.
Le Québec compte à ce jour 27 équipes de liaison. D’abord expérimenté dans les régions de Chaudière-Appalaches et de la Mauricie Centre-du-Québec ainsi qu’en France, le modèle s’est étendu dans six hôpitaux de Montréal. Établi dès 2009 à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le service a été introduit, deux ans plus tard, au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) – site Notre-Dame/Hôtel-Dieu. Depuis 2013, le CRDM-IU couvre le site Saint-Luc du CHUM et l’Hôpital de Verdun. En collaboration avec le CRD Foster qui dessert la population anglophone, deux autres équipes de liaison sont également implantées à l’Hôpital général de Montréal du Centre universitaire de santé McGill et à l’Hôpital St-Mary’s.
Bien qu’il soit complexe de concilier les besoins des établissements, du CRDM-IU et des patients, Valérie Alix constate une appréciation grandissante des équipes de liaison. « J’ai de bonnes relations avec le personnel de Notre-Dame et je pense que le service est devenu important pour eux. Pendant le temps des fêtes, tout était centralisé et certains ont admis avoir trouvé difficile d’être privé de notre présence », confie l’infirmière avec une pointe de fierté.
Grâce au travail de liaison, 1 104 usagers ont été rejoints en 2012-2013 pour les sites HMR et Notre-Dame. Majoritairement masculine, la clientèle est composée de 70 % d’hommes et de 29 % de femmes ayant en moyenne 45 ans. « J’ai une importante clientèle d’itinérants, on ne peut le nier, mais il y a aussi beaucoup de professionnels, de monsieur et madame Tout-le-Monde », souligne Mme Alix désireuse de faire tomber les préjuger.
Parmi les principaux motifs menant à une demande de service au CRDM-IU figure l’intoxication aiguë (35 %) et les problèmes concomitants de santé physique (25 %). Toutefois, la clientèle des équipes de liaison n’est pas systématiquement référée aux services internes. En effet, 40 % des usagers acceptant l’évaluation sont redirigés vers des ressources partenaires tels Un foyer pour toi et Toxico-Stop. « Il y a une orientation qui est faite en fonction de ce que le client veut », explique Sylvie Demers.
Des efforts restent à parfaire pour consolider les références au CRDM-IU et les stratégies de prise en charge de ces clientèles vulnérables. Le modèle des équipes de liaison se révèle cependant innovateur. Comme l’affirme Valérie Alix, même si les patients n’acceptent pas toujours le suivi, « il y a une prise de contact et c’est quelque chose de très important ».
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Les activités de groupe font peau neuve au CRDM-IU
Installés autour d’une table, une dizaine d’individus partagent leur réalité. Bien que différents, ils connaissent tous la souffrance reliée aux problèmes de consommation. À cœur ouvert, ils se conseillent, se comprennent et s’entraident au fil d’une discussion ponctuée de temps à autre de rires.
Le Centre de réadaptation en dépendance de Montréal - Institut universitaire (CRDM-IU) offre à ses usagers un vaste choix de groupes cliniques pour leur permettre d’avoir du soutien, de briser l’isolement et de progresser dans leur démarche de réadaptation, explique Vincent Gagné, intervenant au programme activités de groupe au CRDM-IU. Depuis son arrivée, il constate les bienfaits que procure ce volet à la clientèle. « Je me fais souvent dire par les gens qu’ils se sentent bien, qu’ils sont moins anxieux et qu’ils savent qu’ils peuvent dire ce qu’ils veulent sans être jugés », raconte M. Gagné.
Répartis sur trois axes - la consommation, l'axe psychologique et l'axe social - les thèmes abordés sont variés. Dès le mois d’avril, les groupes seront d’ailleurs renouvelés dans l’optique d’offrir aux usagers un environnement encore plus propice à leur cheminement. « C’est bon d’aller ventiler et de nommer ce qui ne va pas, mais d’un autre côté c’est bon d’avoir du positif et de l’encouragement. À l’avenir, on veut être dans la pratique et leur proposer des trucs concrets », s’enthousiasme l’intervenant.
Christina Costa, éducatrice spécialisée, promet que les usagers seront actifs. Dans le groupe Plaisir au quotidien, plutôt que de demeurer dans la théorie, les animateurs vont expliquer le plaisir sans la consommation tout en incluant une période de jeux de société. « L’expérience de le vivre, c’est bien plus fort que des mots », résume Mme Costa. « Je suis convaincu, ajoute son collègue, que quelque chose d’aussi simple que faire un mandala avec de la musique en arrière-plan et un sourire aux lèvres va être bénéfique. C’est souvent quelque chose que ces gens n’ont pas vécu depuis des mois, même des années. » L’atelier détente par le mouvement (gymnastique holistique) est également offert par madame Jeanne Longpré, intervenante au CRDM-IU.
L’œil brillant, Vincent Gagné parle de l’activité de hockey balle dont il est l’instigateur. Durant six semaines, à raison d’une fois semaine, une douzaine de participants se dépenseront lors de joutes non compétitives. « On parle souvent des bienfaits de l’activité physique, mais dans la pratique ce n’est pas facile pour notre clientèle. Ça peut être intimidant d’aller dans un gym ! J’aimerais qu’on devienne un tremplin pour qu’ils fassent du sport, s’inscrivent dans une ligue de hockey ou à la piscine», déclare-t-il.
Pour certains usagers, le défi est de réapprendre à vivre, explique Mme Costa. Des notions élémentaires en lien notamment avec l’alimentation seront transmises. Des recettes à faibles coûts seront proposées et le guide alimentaire sera présenté tout comme les indispensables à avoir dans son garde-manger. De plus, certains thèmes déjà appréciés des utilisateurs seront vus de manière plus approfondie. La prévention de la rechute fera désormais l’objet de trois activités. Aussi, un nouveau groupe sur l'emploi débutera en avril et sera animé par Nancy Devers, conseillère en orientation au CRDM-IU.
Désireuse de permettre à la clientèle d’exprimer ce qu’ils vivent dans une atmosphère détendue, Carole Beauchamp, coordonnatrice du programme activités de groupe, caresse le projet d’offrir des cours d’art. Entre temps, elle est persuadée que les changements apportés au volet groupe seront profitables. « Il y a plein d’usagers qui ont des passions, mais financièrement ce n’est pas toujours facile. Le fait que ce soit gratuit et qu’ils soient encouragés et encadrés peut faire une différence », conclut Mme Beauchamp.
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Le CRDM-IU dans les médias
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Comprendre les dépendances, entrevue de Louise Nadeau, chercheuse associée au CRDM-IU, Première chaîne, 14 mars 2014.
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Mon cellulaire d'amour, entrevue de Brigitte Vincent, coordonnatrice du programme jeu pathologique et cyberdépendance du CRDM-IU, La Voix de l'Est, 18 février 2014.
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La nomophobie chez les jeunes, entrevue de Brigitte Vincent, coordonnatrice du programme jeu pathologique et cyberdépendance du CRDM-IU, Première chaîne, 12 février 2014.
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Le cannabis, première drogue associée aux psychoses, entrevue de Dr François Noël, psychiatre en chef de la Clinique Cormier-Lafontaine (CRDM-IU et Institut universitaire en santé mentale de Montréal), Le Devoir, 8 février 2014.
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Des nouvelles de la mission universitaire
Deux projets d'évaluation des technologies et des modes d'intervention au CRDM-IU
L’évaluation des technologies et des modes d’intervention en services sociaux (ETMISS) fait partie des 12 critères de désignation universitaire. Ce mandat relève donc de la direction des services professionnels et de la mission universitaire
L’ETMISS est un champ de recherche appliqué et interdisciplinaire qui examine les dimensions cliniques, sociales, éthiques, juridiques et économiques de l’introduction, de l’utilisation et de la diffusion des technologies et des modes d’intervention en santé ou services sociaux (INESSS, 2012). Son but ultime est de soutenir et conseiller, sur la base des données probantes, l’aide à la prise de décision des gestionnaires et cliniciens concernant l’introduction de nouvelles technologies ou modes d’intervention ou la révision des pratiques existantes.
Elle permet de synthétiser et de rendre accessibles les résultats des différentes recherches menées à travers le monde, éclairant la prise de décision et ainsi, permettant d’influencer les pratiques.
Premiers projets d’ETMISSS au CRDM-IU
Modèles de dispensation des services pour les personnes présentant des troubles concomitants de santé mentale et de dépendance
Le CRDM-IU collabora à ce projet d’ETMI piloté par l’INESSS, à la demande de l’ACRDQ, autour de l’identification de modèles de dispensation de services efficaces et sécuritaires des personnes ayant des troubles concomitants de santé mentale et de dépendance. Deux professionnelles de recherche de l’Infrastructure de recherche sont notamment impliquées dans la revue de littérature scientifique. La publication finale du rapport est prévue pour début 2015.
Dépendance et chronicité : les modèles d’offre de service basés sur une gestion à long terme du rétablissement
Dans la lignée de plusieurs travaux entamés au cours des deux dernières années autour de la chronicité en dépendance, un second projet d’ETMISS portera donc sur cette thématique pour soutenir les gestionnaires et cliniciens dans l’adaptation de l’offre de service aux besoins des usagers présentant de multiples épisodes de service.
Un projet d’ETMI est basé sur un processus large de consultation auprès des parties prenantes. C’est dans cette perspective qu’au cours du mois de janvier et du mois de février, des partenaires (autres CRD) ainsi que des cliniciens représentants de plusieurs services et programmes du CRDM-IU ont été sollicités pour dégager une question décisionnelle principale autour de la problématique de chronicité.
Ce projet a été soumis au Programme de soutien aux initiatives en ETMI de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS). 6 projets seront sélectionnés par l’INESSS parmi ceux proposés par les établissements de santé et de services sociaux pour bénéficier d’un soutien financier à leur réalisation.
Pour toute question concernant l’ÉTMISS ou le projet chronicité, contactez Amande Anin
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Nomination à la coordination de la mission universitaire
Nous avons le plaisir de vous annoncer la nomination de madame Véronique Landry au poste de coordonnatrice de la mission universitaire.
En tant que coordonnatrice de la mission universitaire, madame Landry assumera la responsabilité des principaux volets de la mission universitaire dont le développement de pratiques de pointe, le transfert, la mobilisation et la valorisation des connaissances, l’enseignement et la formation. Elle aura sous sa responsabilité l’équipe consultation formation enseignement, le CQDT et les activités de recherche institutionnelle.
Nous tenons à féliciter madame Landry pour cette nomination et lui souhaitons le meilleur succès dans ses nouvelles fonctions.
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Des nouvelles de nos partenaires
CAMPUS DE LONGUEUIL – TOXICOMANIE / 2E CYCLE – 2014
ADMISSION : AUTOMNE 2014
Maîtrise/DESS en intervention en toxicomanie : pour intervenir en toxico/jeu/santé mentale
Offerts aux personnes titulaires d’un baccalauréat pertinent travaillant depuis au moins un an en intervention.
Visionnez nos capsules vidéo disponibles sur notre site Web. Une propédeutique incluant un stage est maintenant offerte pour les personnes ne possédant pas l’expérience exigée pour être admises à ces programmes.
Programmes à temps partiel, sous forme de fins de semaines intensives. Quelques cours sont offerts sur Internet.
Pour plus d'information, communiquez avec Jacinthe.Riendeau@USherbrooke.ca / 450 463-1835, poste 61795
Campus de Longueuil – 150, place Charles-Le Moyne – Longueuil
www.usherbrooke.ca/toxicomanie
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Tête chercheuse
Nous vous présentons, à chaque édition du Carrefour, un résumé, vulgarisé, d'un papier scientifique rédigé par une de nos têtes chercheuse. Les abrégés sont réalisés par Isabelle Desjardins de l'insfrastructure de recherche du CRDM-IU. Voici le deuxième. Bonne lecture!
TYPOLOGIE DES PERSONNES ATTEINTES DE TROUBLES MENTAUX GRAVES AVEC OU SANS DÉPENDANCE AUX SUBSTANCES PSYCHOACTIVES
Marie-Josée Fleury, Ph.D.*, Guy Grenier**, Jean-Marie Bamvita** et Jacques Tremblay***
*Directrice scientifique, Centre de réadaptation en dépendance de Montréal-Institut Universitaire; professeure agrégée, Université McGill; chercheuse, Institut universitaire en santé mentale, Douglas; **Chercheur associé, Institut universitaire en santé mentale, Douglas; ***Président du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens et chercheur, Institut universitaire en santé mentale, Douglas; professeur adjoint, Université McGill.
Problématique et objectifs
Les personnes souffrant de troubles mentaux graves (ex.: schizophrénie, dépression majeure) sont une clientèle dont la prise en charge est complexe et dispendieuse pour le système de santé québécois. Elles forment un groupe hétérogène variant considérablement selon leurs caractéristiques sociodémographiques, leurs profils cliniques, leurs besoins et l’utilisation des services. On remarque, par exemple, que les femmes ayant des troubles mentaux graves s’intègrent mieux socialement, ont un meilleur niveau de fonctionnement, et utilisent davantage les services comparées aux hommes. L’utilisation des services de ces usagers est aussi influencée par certains facteurs tels que : l’état matrimonial, la situation financière, le milieu de vie (urbain ou rural), l’accessibilité aux soins de santé et la comorbidité (ex.: abus d’alcool ou autres troubles). La
dépendance aux substances psychoactives (SPA) est particulièrement élevée chez cette clientèle. Mieux comprendre les profils des usagers souffrant de troubles mentaux graves dépendant ou non aux SPA permettra ainsi de mieux planifier l’offre de services de santé et d’améliorer l’adéquation des soins aux besoins de ces personnes. À notre connaissance, aucune étude n’a identifié de tels profils en fonction de la gravité des besoins, de la fréquence de l’aide reçue et de l’adéquation de cette aide à répondre aux besoins de ces usagers. Cette étude vise ainsi à établir une typologie des usagers aux prises avec des troubles graves de santé mentale avec ou non une dépendance aux SPA tenant compte de ces dimensions.
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Référence
Fleury, M.-J., Grenier, G., Bamvita, J.-M., Tremblay, J. (2013). Typology of persons with severe mental disorders. BMC Psychiatry. 13.
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Pour en apprendre davantage au sujet des publications en dépendance, consultez le CQDT Express.
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