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On a longtemps pensé que, face au deuil, les enfants avaient la capacité de rebondir, que leur jeune âge et leur faculté d'adaptation les protégeaient d'une certaine compréhension de l'événement et de ses retombées émotionnelles... Et, comme le dit la croyance populaire, ce que l'on ne sait pas ne fait pas mal. En d'autres termes, ce que l'enfant ne pouvait
pas comprendre ne lui faisait donc pas mal. En d'autres termes, ce que l'enfant ne pouvait pas comprendre ne lui faisait donc pas mal... Mais, en réalité, il n'en est rien.
L'enfant en deuil souhaite être écouté, il souhaite aussi avoir des réponses aux questions qu'il se pose. Il a besoin d'être rassuré, de savoir qu'on va s'occuper de lui. Il a besoin aussi qu'on lui confirme qu'il est normal de vivre toutes sortes d'émotions, parfois même contradictoires : je l'aimais ; je suis triste et je suis fâché aussi. Pourquoi m'a-t-il abandonné ?
À travers ses jeux, le jeune enfant met en scène ses questionnements concernant la mort. Il parle de ce qu'il vit... sachons observer et écouter ce qu'il a à nous dire.
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