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Sénégalité

Gazette N° 24 

Printemps 2020

 

Les 48 heures de l'entrepreneuriat agricole 

La deuxième édition des journées de l'entrepreneuriat en Agrobusiness prévue pour  les 12 et 13 mars 2020 a été repoussée une première fois d'une semaine pour permettre au Ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle et de l'Artisanat, Monsieur Dame Diop, Ministre de tutelle d'être présent au congrès. L'agenda était publié et le lycée se réjouissait de la  visite de Monsieur le Ministre. 

Malheureusement les journées ont dû être reportées à une date ultérieure pour cause  d'épidémie de CORONAVIRUS et de lycée fermé pour au moins 3 semaines.

 

Nous remercions Monsieur Ficou, Proviseur du LTAEB (LYCÉE TECHNIQUE AGRICOLE ÉMILE BADIANE DE BIGNONA), et son équipe pour l'énorme travail fourni et espérons que ces journées pourront se dérouler prochainement dans de bonnes conditions.

Ci-dessous les flyers préparés pour les journées

 

Flyer pour les journées

Des uniformes élégants

 
Je consulte les précédentes rencontres
 

Une sage décision prise par le Ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle et de l'Artisanat, Monsieur Dame Diop, Ministre de tutelle et le Proviseur, puisqu'au Sénégal comme en Suisse, le confinement est de rigueur.

 

Nouvelles des entrepreneures et entrepreneurs

 

Nous avions projeté un voyage et espérions prendre de belles photos et publier de bonnes nouvelles.

Mais ce n'est que partie remise pour la prochaine gazette.

Je découvre les entreprises

Khady Sarr dans son exploitation

 

La ferme Lomba Agro family. L'entrepreneur  Abdina Diedhiou nous envoie des photos de son exploitation.

 
 

Des propositions de lecture

Deux livres proposés par Roland Sauter 

Kako Nubukpo, « L’urgence africaine: Changeons le modèle de croissance ! », 235 pages, Editions Odile Jacob, septembre 2019, ISBN 978-2-7381-4893-3

Ancien ministre du Togo, l’économiste Kako Nubukpo s’insurge contre le fait que l’Afrique exporte sans les transformer ses matières premières, et importe en retour des produits finis et son alimentation. Il préconise d’abord une transformation agricole, avec comme premier objectif, une hausse de la productivité (« Il ne s’agit nullement de plaider pour le maintien d’un hypothétique âge d’or des agricultures familiales africaines »). 

L’analyse des méfaits des politiques d’ajustement imposées par le FMI est sans appel. L’auteur discerne ensuite fort bien les présupposés d’une émergence, à savoir :

« 1. La disponibilité d’une main d’œuvre bien formée, de qualité et dure au travail ; 2. L’accumulation primaire du capital ; […] 4. L'effectivité de la bonne gouvernance. »

Toutefois, il ne donne aucune clef indiquant comment faire pour que ces présupposés deviennent réalité. Tout en soulignant que « les incantations ne suffiront pas », il préconise de « faire face avec courage à l’incohérence des politiques publiques actuellement mises en œuvre en Afrique subsaharienne », et souhaite un « projet de société endogène », à l’instar de Felwine Sarr.

Le livre se termine par des phrases bien creuses et volontaristes : « Il faut enclencher un processus d’industrialisation porté par le numérique, l’égalité des genres et la jeunesse ».

Oui, bien sûr, mais comment ? Par qui ? Avec quels moyens ?  Bien des questions laissées à l’appréciation du lecteur.

 
J'ecoute la retransmission de l'interview de Kako Nubukpo
 
 
 
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Marc-Antoine Pérouse de Montclos, « Une guerre perdue : la France au Sahel », 312 pages, Editions JCLattès, janvier 2020, ISBN 978-2-7096-6603-9

 

« Une guerre perdue : la France au Sahel »

Ce livre fort bien documenté offre une analyse décoiffante de la situation au Sahel, en particulier des interventions de la France, les opérations Serval et Barkhane. Si ces deux opérations se sont enlisées dans une intervention militaire sans fin, c’est pour une raison bien simple : le diagnostic était erroné. La montée en puissance des mouvements djihadistes dans le Sahel ne fut expliquée que par le « terrorisme international », les terroristes venus de Lybie ou de Syrie.

Or en fait, la cause première est le délitement des structures étatiques de la région, en particulier de l’Etat malien, qui est pratiquement absent dans le nord du pays. Les instituteurs ont fui, les soldats qui ne reçoivent pas leur solde vendent leurs armes à l’ennemi.

Avec la mise en place, sous l’œil de Paris, de la force inter-armée du G5 Sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad), la France pensait pouvoir peu à peu se dégager. Mais les armées locales sont corrompues, le pouvoir politique en a peur, il rechigne en conséquence à distribuer des armes aux hommes du rang. C’est ainsi que les soldats en brousse ne disposent que de deux cartouches chacun, et donc, hésitent à engager les combats face à un ennemi bien mieux équipé. Lors de l’attentat en 2017 à Ouagadougou, la gendarmerie a dû aller chercher des munitions en-dehors de la ville avant de pouvoir intervenir sur les lieux.

Pour l’auteur, l’aide humanitaire aux Etats est une aide à la guerre : elle décharge les belligérants de leurs obligations sociales à l’égard des populations civiles, permettant aux combattants de concentrer leurs efforts sur la poursuite de la lutte armée. L’aide permet aux Etats de vivre sans avoir besoin de lever d’impôts localement, et, donc, de rendre des comptes à leurs citoyens.

Sa conclusion est sans appel : Face au défi djihadiste, il serait plus efficace de dénoncer les turpitudes des gouvernements alliés à la France et de combattre la corruption au sein de leurs armées.

 
 

Le mot du comité

 

Plus besoin de barbelés, les panneaux indiquent au bétail où se balader!

Nous avions prévu un voyage pour participer aux journées de l'entrepreneuriat agricole et rendre visite individuellement aux entrepreneur(e)s. Visites importantes pour le comité afin d'accompagner au mieux chaque entrepreneur(e), de discuter les opportunités, les challenges et enfin, de s'assurer que vos dons soient bien utilisés. Finalement aussi pour rapporter de belles images des récoltes, des élevages et des journées de l'entrepreneuriat agricole. Le comité se rendra au Sénégal en juillet si les écoles sont ouvertes et les voyages autorisés.  

Forts du succès rencontré l'année dernière par l'exposition présentant les activités de Sénégalité au Forum de l'Hôtel de ville à Lausanne, nous planifions 3 expositions en Romandie. 

Pour le moment, le comité de Sénégalité suit les consignes de notre gouvernement et reste confiné. Mais ce n'est que partie remise et nous ne manquerons pas de vous informer aussitôt que la situation se normalisera.

 
 
 

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