COMMUNIQUÉ DE PRESSE
pour diffusion immédiate
Ottawa, le 2 novembre 2021 – La septième saison de Rond Point est entamée et porte déjà ses fruits! Du 24 au 27 octobre, la Galerie SAW recevait la première résidence de ce projet destiné à la relève musicale francophone. Au programme : formation en écriture de textes et chansons, peaufinage musical des pièces soumises et atelier spécial sur l’image de marque. Cette année encore, la distanciation et autres mesures sanitaires doivent être respectées sur les lieux. Une contrainte qui n’a affecté ni le travail, ni la bonne humeur des trois auteures-compositrices-interprètes de la cuvée 2021, de leurs formateurs.trices et de l’équipe APCM sur place. La prochaine résidence de Rond Point VII aura lieu du 12 au 15 novembre aux Studios Raven Street. C’est
là que chaque participante, encadrée par le directeur musical Frédéric Levac, enregistrera une chanson travaillée en octobre durant le premier volet. Le troisième et dernier volet du projet de résidences, axé sur l’interprétation vocale et scénique, se terminera le 22 décembre à la Galerie SAW avec un spectacle de clôture réunissant les trois artistes. Ensemble et en solo, elles présenteront les chansons travaillées tout au long des trois résidences. Détails à venir. L’objectif de Rond Point demeure que toutes les participantes ressortent avec les outils nécessaires à la poursuite d’une carrière musicale. Certaines d’entre elles débutent leur parcours dans l’industrie francophone en Ontario et dans la francophonie canadienne, mais notre projet leur permet d’amener leurs ambitions plus loin, notamment par le biais de collaborations et de conseils professionnels.
Frédéric Levac : Directeur musical de Rond Point VII
Des échanges décontractés, amicaux et sincères : c’est ce à quoi peuvent s’attendre les participantes de Rond Point en travaillant avec Fred Levac. Le directeur musical les accompagnera jusqu’à la toute fin de l’aventure. Structure, arrangements, composition et identité musicale sont les aspects qu’il aborde avec chaque résidente. Auteur-compositeur-interprète multi-instrumentiste et leader du groupe rock progressif Pandaléon, Fred connaît la réalité de ses apprenties. Il est d’autant plus heureux de les aider à aller de l’avant, quitte à ce qu’elles délaissent certaines œuvres au profit d’une musicalité plus sentie. « En musique, il n’y a pas de vérité. Tant mieux si ça peut vous ouvrir des portes et vous aider à faire des liens artistiquement », a exprimé l’artiste originaire de la région d’Ottawa lors de sa première rencontre avec les résidentes. « Je suis juste là pour guider et lancer des idées. Ce qui vous inspire, gardez-le, et ce qui ne vous inspire pas, mettez-le de côté. » Des propos modestes provenant d’un artiste d’expérience. Le travail de peaufinage entrepris en octobre s’avère être un succès et c’est en tant que réalisateur qu’il apportera ce mois-ci une autre expertise, fort attendue. Tracé dans l’analogique, le parcours de Fred réside désormais dans le travail numérique. « Notre relation avec la musique évolue beaucoup. En cinq ans, c’est fou comme nos oreilles changent », s’étonne celui qui se spécialise maintenant dans le son à l’image. « Je trouve ça hallucinant à quel point aujourd’hui on édite, on chop, on clarifie tout. On rend tout ça
''parfait''… », a-t-il ajouté, non sans un brin de nostalgie.
Louise Éthier : Formatrice en écriture (première résidence)
Une autre auteure-compositrice accomplie était de la partie pour encadrer les artistes pendant la résidence d’octobre. Formatrice de profession, Louise Éthier écrit des chansons depuis environ 25 ans. Le paysage musical franco-ontarien, elle l’a vu de près et sous toutes ses coutures. « Je pense qu’une chanson, plus elle est personnelle, plus l’intention est honnête dans ce qu’on a à dire ou à composer. On a plus de chances de se distinguer parmi les autres artistes », a soulevé celle qui a
collaboré étroitement avec Daniel Lavoie, Robert Paquette qu’elle surnomme « Le roi de l’Ontario » et le groupe CANO.
Visite d'une ancienne résidente de Rond Point
Danseuse, musicienne et chanteuse, Marie-Clo était de passage à la Galerie SAW le 25 octobre pour donner un atelier-discussion sur l’image de marque et la commercialisation d’un projet musical. Du choix de l’esthétisme jusqu’à la présence de l’artiste sur les réseaux sociaux. Un moment fort apprécié par les participantes émergentes, d’autant plus que l’artiste qui a débuté sa carrière en comédie musicale à l’âge de 17 ans est une ancienne résidente de Rond Point (2017).
Cuvée entièrement féminine
Cette année aux résidences Rond Point se rassemblent trois auteures-compositrices-interprètes aux styles complètement différents. C’est avec fierté que nous vous les présentons :
Vivant présentement à Toronto, originaire d’Ottawa et attachée à ses racines chinoises, Ink est une artiste aux multiples influences. Si sa démarche musicale s’inscrit actuellement dans le néoclassique instrumental, elle a à son actif un album de chansons à saveurs folk rock et pop sorti en 2017.
Celle qui a commencé le piano « dans un garde-robe » et joué de la guitare électrique dans un groupe métal expérimental « prétentieux » du secondaire reconnaît aujourd’hui que ses zones de confort ne se trouvent pas spécialement sur scène. « Je préfère jouer de l’ordinateur », a-t-elle affirmé en lançant un regard complice à son directeur musical. « J’ai un contrôleur MIDI et un laptop, c’est ça mon instrument. »
Ink Sticks & Stones est particulièrement reconnaissante de sa participation à ce rassemblement autour de la chanson francophone, un créneau plutôt inhabituel pour elle. Ayant étudié en cinéma et travaillant dans la télévision, l’artiste à la voix évoquant Amy Lee (Evanescence) est particulièrement friande de musique à l’image – qu’elle ne délaissera pas de sitôt et qui entrera certainement dans le thème du spectacle du 22 décembre.
Née à Montréal d’une chanteuse d’opéra, baignant dans une atmosphère musicale éclectique depuis son plus jeune âge, Woodney Pierre a rapidement développé un goût prononcé pour la musique. Sa formation en chant classique et sa participation à un orchestre jazz au Conservatoire royal de Sault Ste. Marie l’ont propulsée sur la scène de plusieurs événements à Toronto, comme le Festival international de jazz des Beaches.
Sur son premier single intitulé « Ici », l’auteure-compositrice-interprète célèbre ses origines haïtiennes en mêlant à son timbre académique des notes de zouk et de kompa. La musique soul et les sons plus old school sont des inspirations pour Woodney, mais celle-ci souhaite conserver un style classique dans son évolution musicale.
La résidence Rond Point représente pour la chanteuse une grande opportunité d’apprentissage et d’exploration, surtout en tant qu’auteure-compositrice. « En formation classique, tu fais des interprétations en italien, en allemand… », explique celle pour qui l’interprétation est une force et une passion. Malgré son intéressante feuille de route et sa sortie récente, Woodney reconnaît que sa carrière en tant qu’artiste solo est à ses débuts. Son objectif aux résidences Rond Point VII est de préparer le terrain pour un EP qui sortira, elle l’espère, l’an prochain.
Originaire de la banlieue ottavienne portant le même nom, Sophie a beaucoup voyagé avant de devenir l’auteure-compositrice-interprète reçue à Rond Point VII. Elle a parcouru l’Amérique du Sud pendant sa vingtaine avant d’entrer à l’université Selkirk College en Colombie-Britannique. C’est là qu’elle a suivi le programme Contemporary Music & Technology, gradué en Chant et composition et fait un EP avec son groupe.
Même si elle veut continuer à composer de la musique à long terme, Sophie s’implique de bien des façons dans la communauté artistique. L’enseignement du piano et du chant occupe une grande partie de son temps, tout comme la gestion de son compte Patreon où elle est abonnée en tant que créatrice et dont le revenu lui permet de lancer une chanson par année!
Le style de Sophie D’Orléans se situe entre le jazz et le folk. Très influencée par la musique espagnole, elle souhaite grandement écrire dans cette langue, mais se contente de faire des reprises pour l’instant. Son objectif à Rond Point est de travailler sur ses morceaux en français et de sortir un EP de trois à cinq chansons – une expérience intimidante pour l’artiste pourtant extravertie. « Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de montrer des affaires aussi personnelles », a-t-elle lancé en riant à la fin de ce premier volet. « C’est une belle étape de se dégêner! »
L’APCM tient à remercier les précieux partenaires de Rond Point :
Pour plus d’informations et pour les demandes d’entrevue,
contactez Émilie Clément-Émond, responsables des communications à l’APCM (Association des professionnels de la chanson et de la musique)
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