Le règne des écrans n’est certes pas propre à favoriser la culture du sport et de l’activité physique chez les jeunes. Mais certains enfants pourraient dédaigner ces sortes d’activités pour une tout autre raison. Les enfants maladroits, qui ont de faibles compétences motrices, ont en effet tendance à être plus sédentaires que les autres, écrivent la doctorante en éducation et la professeure en sciences de l’activité physique et en développement moteur à l’Université du Québec à Montréal Daphné Hommery-Boucher et Mariève Blanchet.

« En raison de leur maladresse, ces enfants auront tendance à se retirer des activités qui se présentent à eux (loisir, parc de quartier, sports, jeux…) puisqu’ils n’ont pas confiance en leurs capacités. Au-delà de leur manque de confiance, ces enfants peuvent également éprouver moins de plaisir à participer à des activités et se fatiguer plus rapidement que leurs camarades », observent les chercheuses.

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• Les difficultés ou aptitudes de certains adultes peuvent également s’enraciner dans le contexte socioéconomique de leur enfance. Selon Nick Turner, professeur à l’Université de Calgary, et ses coauteurs, votre premier code postal est susceptible de refléter votre probabilité d’accéder à un rôle de leader. Contrairement à une idée reçue voulant que le leadership se développe sur le tard, les chercheurs ont réalisé une étude qui démontre que le statut socioéconomique est un facteur déterminant pour le potentiel de leadership.
• Nos caribous sont au cœur d’une chicane fédérale-provinciale sur fonds de protection environnementale versus compétences provinciales. En gros : le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault souhaite mieux protéger les caribous forestiers, lesquels font face à une menace imminente de disparition au Québec, tandis que le gouvernement caquiste s’oppose à ce qu’il estime être de l’ingérence, et souligne les pertes d’emplois importantes associées à la mise en œuvre du plan d’Ottawa. Jérôme Gosselin-Tapp, de l’Université Laval, se demande si, au nom de l’autonomie territoriale, une communauté peut revendiquer le droit de ne pas protéger des milieux naturels ou des espèces menacées…
• L’activité humaine a également des effets néfastes sur les écosystèmes de nos lacs, notamment en raison des changements climatiques, de la pollution et de l’introduction d’espèces envahissantes. Le zooplancton n’échappe pas à cette situation. En fait, le réchauffement climatique entraîne une évolution du zooplancton, qui de grande taille, devient progressivement à petit corps et à croissance rapide. Cette évolution des communautés de zooplancton a diverses conséquences. La professeure à l’Université du Québec à Montréal Alison Derry s'est penchée sur la question avec son équipe dans le cadre de notre série estivale sur les lacs.
• La situation n’est pas plus réjouissante du côté des compensations carbone. Fragmenté et complexe, le marché du carbone est tel qu’il peut pousser des acheteurs pourtant bien intentionnés à verser sans le savoir dans l’écoblanchiment. Selon le professeur Patrick Faubert et les chercheurs Charles Marty et Sylvie Bouchard, de l'Université du Québec à Chicoutimi, il est impératif que le marché se réforme, notamment en améliorant les mécanismes de régulation et de surveillance qui encadrent l'offre de crédits carbone.
• Dans ce nouveau volet de notre série sur les 25-35 ans, on se demande quand faut-il arrêter une thérapie, et comment distinguer ses deux phases: aiguë et d’entretien.

Bonne lecture !

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