|
|
Méfiez-vous de votre première impression !
Le Covid-19, une simple grippette ? L’idée a probablement perdu de sa vigueur aujourd’hui, alors que l’épidémie continue de faire rage dans de nombreux pays. Mais elle a perduré longtemps dans la tête de certains, y compris en France, alors que de nombreux hôpitaux saturaient, constatent Dominique Crié (Université de Lille), Karine Gallopel-Morvan (EHESP) et Christelle Quero (ISTEC Paris). En cause, le biais d’ancrage, qui nous incite, en cas d’incertitude, à nous accrocher à notre première impression, limitant la portée de la prévention.
Le ton vient de monter entre la France et la Turquie sur la Libye, qui ne donne aucun signe de stabilisation. Le pays est au coeur d’intérêts divers mais selon Cyrille Bret (Sciences Po – USPC), seule l’Europe semble souhaiter la fin d’une guerre civile qui a déjà six ans.
Sur un tout autre sujet, l’été sera peut-être propice pour certains et certaines à exhiber leurs tatouages. La pratique ne date pas d’hier et représente aussi un processus d’affirmation et d’appropriation du corps, souligne Dominique Roux-Bauhain, de l’Université de Reims Champagne-Ardenne, qui évoque une revendication contemporaine d’un droit à son «territoire personnel».
Et aussi aujourd’hui, le lancement de nos séries d’été :
Dépaysement garanti avec le premier épisode de notre rendez-vous estival consacré aux animaux surprenants. La chercheuse Marie-Anne Cambon (Ifremer) nous entraîne par plus de 3000 mètres de fond dans l’Atlantique pour faire connaissance avec une intrigante crevette aveugle qui a pris la grosse tête…
Le botaniste Serge Muller (Muséum national d’histoire naturelle) nous proposera quant à lui de découvrir chaque lundi un arbre méconnu de nos villes. Nous démarrons cette série d’été avec le micocoulier, dont l’ombre est particulièrement appréciée les jours de forte chaleur.
Pour beaucoup, l’«après Covid-19» devrait nous encourager à d’autres manières de faire société. Si parfois déception et frustration sont au rendez-vous, il ne faut pas sous estimer les actes et mouvements qui plaident pour un monde plus juste, plus égalitaire, plus indépendant. Notre série « Un monde meilleur » vous emmène sur les pas de celles et ceux qui continuent d’imaginer, proposer, lutter. Premier épisode sur l’esprit de solidarité qui règne loin des villes.
Demain, le 14 juillet, nous ne publierons pas de newsletter. À mercredi et bonne lecture!
|
Lionel Cavicchioli
Chef de rubrique Santé
|
|
|
Sur les bords du canal Saint-Martin, à Paris, le 15 mars. Le biais d’ancrage a empêché certaines personnes d’adopter les bons comportements, malgré les communications officielles.
Thomas Samson / AFP
Dominique Crié, Université de Lille; Karine Gallopel-Morvan, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Le biais d’ancrage est un travers psychologique qui peut faire chavirer la perception du risque et les mesures de prévention de la COVID-19.
|
|
Dominique Roux-Bauhain, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)
Processus d’affirmation et d’appropriation, le tatouage confronte l’individu à son unique et ultime espace d’existence et aux manières de l'investir.
| |
Cyrille Bret, Sciences Po – USPC
De tous les grands acteurs extérieurs, seuls les Européens ont vraiment intérêt à la stabilisation de la Libye. Pour diverses raisons, ce n’est pas le cas des Russes, des Américains et des Turcs.
|
|
|
Vos séries d'été
|
Une vie à des milliers de mètres de profondeur.
Ifremer/Nautile BICOSE2 2018
Marie-Anne Cambon, Ifremer
Une série pour faire la connaissance d’étranges créatures, marines et terrestres. Aujourd’hui, « Rimicaris exoculatata ».
|
Place Nelson Mandela à Metz où cohabitent micocouliers de Provence et de Virginie.
Serge Muller/MNHN
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Tout cet été, The Conversation France vous emmène battre le pavé des villes à la découverte d’arbres peu connus. Aujourd’hui, « Celtis australis ».
|
Ballots de foin. Le travail de la terre et les solidarités locales ouvrent de nouveaux horizons, notamment en temps de crise.
Isabelle Favre
Guillaume Faburel, Université Lumière Lyon 2 ; Isabelle Favre, École des hautes études en sciences sociales (EHESS); Mathilde Girault, Collegium de Lyon – RFIEA
Dans le contexte actuel, satisfaire par soi-même quelques besoins vitaux permet de recouvrer un peu de sentiments de capacité et de liberté. Les espaces loin des villes le permettent.
|
Et aussi...
|
-
Benoît Meyronin, Grenoble École de Management (GEM)
Selon une étude, quatre sur 10 estiment que les employeurs ne prennent pas suffisamment en compte leurs contraintes dans la sphère personnelle.
-
Sarah Serval, IMéRA
Ce modèle nécessite une démarche d’innovation ouverte permettant aux administrations publiques de collaborer avec leurs parties prenantes, de la conception à l’évaluation de leurs politiques.
-
Seydou Ramdé, Université Aube Nouvelle; Marc Bidan, Auteurs fondateurs The Conversation France
Dans quelles mesures, au Sahel, un mécanisme comme le financement participatif de proximité (FPP) peut-il être un outil utile pour accompagner des projets en dehors du cadre bancaire classique ?
|
|
En anglais
|
-
Bernard Taverne, Institut de recherche pour le développement (IRD); Firmin Kra, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Francis Akindès, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Gabriele Laborde-balen, Institut de recherche pour le développement (IRD); Khoudia Sow, Institut de recherche pour le développement (IRD); Marc Egrot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
It is important that procedures surrounding funerals are developed by public health officials alongside traditional and religious authorities.
|
|
|
Événements proposés
|
|
Inspé - Aix Marseille Université - Campus Étoile - 52 Avenue Escadrille Normandie Niemen , Marseille , Bouches-du-Rhône, 13013 , France — Aix-Marseille Université (AMU)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|