Voici une avancée scientifique qui fait déjà grand bruit: la nanocontraception chez les hommes, qui offrirait plus de choix à ces messieurs que le préservatif et la vasectomie. Jeffrey Mo, de l’Université de Toronto, nous explique cette méthode présentement à l’étude et qui agit comme un interrupteur: il s’agit d’activer ou de désactiver la glande génitale à volonté. Le Dr Mo nous explique le cheminement scientifique derrière ces recherches, notamment le rôle de nanotubes d’or! Déjà utilisés avec succès sur des animaux domestiques, on est loin de la coupe aux lèvres pour les humains. «Il n’est pas acquis que les messieurs accepteraient de subir une anesthésie de quatre heures avant de se faire embobiner le scrotum dans du fil électrique. Il faudra donc s’en tenir aux capotes encore un temps…»

L’économiste certifiée en gouvernance Louise Champoux-Paillé, de l’Université Concordia, est engagée depuis 40 ans à promouvoir une participation accrue des femmes au sein des hautes instances de nos organisations. Elle a écrit plusieurs articles sur le sujet dans La Conversation et nous revient avec un plaidoyer en faveur d’un changement de culture dans le monde du travail, afin de faciliter la rétention et la promotion des femmes. Elle a compilé les rémunérations des cinq plus hauts dirigeants des grandes entreprises canadiennes. «La représentation des femmes dans ce groupe sélect n’atteignait que 7%.» Temps partiel, congés de maternité, charges domestiques disproportionnées, les facteurs contribuant à cet écart avec les hommes - déjà présent chez la toute jeune génération des vingtenaires- sont connus. «Il faut favoriser une meilleure harmonisation des exigences d’une vie personnelle et professionnelle, pilier d’une meilleure équité dans le monde du travail pour les femmes et les hommes».

Le récent rapport sur la liberté académique du comité de l’Université d’Ottawa a mis le doigt sur un défi auquel le secteur universitaire fait face en Amérique du Nord et partout dans le monde: comment concilier l’équilibre nécessaire entre la protection des libertés de pensée et d'expression et le respect de la diversité. Isaac Nahon-Serfaty et Catalina Arango, eux-mêmes de l’Université d’Ottawa, analysent le cas de l’un de leurs confrères, qui a dû fuir l’Iran après avoir été évincé de son poste de professeur de physique en raison de sa voix… trop aigüe. Une histoire kafkaïenne, «qui illustre bien les conséquences du manque de liberté académique, dans un pays où l’autonomie universitaire n’existe pas», écrivent les auteurs. 

À lire aussi:

  • Ce n’est certainement pas un secret; la consommation d’aliments ultra-transformés, comme la malbouffe, est nocive pour la santé. Or, comment la réduire dans notre alimentation? En faisant de l’exercice, selon Cassandra J. Lowe, neuroscientifique de la santé à l’Université Western. Selon la chercheuse, «l’exercice régulier peut diminuer le désir de malbouffe et accroître la capacité à résister à la tentation en améliorant la fonction cérébrale et la cognition». Quelle que soit l’activité physique préconisée, les bienfaits que vous en retirerez au niveau de votre alimentation, vos fonctions cérébrales et votre niveau de stress sont considérables.
  • En moins de deux mois, Omicron s’est propagé dans plus de 140 pays, preuve d’une transmissibilité hors-norme. Voici les problèmes que pose un variant trois fois moins sévère mais deux fois plus transmissible

À écouter:

Bonne écoute et bonne lecture !

Martine Turenne

Éditrice, La Conversation Canada

Le réchauffement des testicules à l’aide de nanotubes affecte la production de sperme. Shutterstock

Un peu d’or dans vos bijoux de famille : les nanotechnologies au service de la contraception masculine

Jeffrey Mo, University of Toronto

Parmi les applications croissantes des nanotechnologies figure l’utilisation de nanotiges pour la contraception masculine. La technique a connu un certain succès chez les animaux.

Il faut réimaginer le monde du travail pour faire une meilleure place aux femmes, notamment dans les postes de haute direction. Shutterstock

Un monde du travail à réinventer pour faire une meilleure place aux femmes

Louise Champoux-Paillé, Concordia University

Pour faire une meilleure place aux femmes, il faut réimaginer le travail au sein des organisations afin de favoriser une meilleure harmonisation des vies personnelles et professionnelles.

Les universités doivent concilier l’équilibre nécessaire entre la protection des libertés de pensée, d’expression, d’enseignement et de recherche avec le respect de la diversité, l’équité et l’égalité. Shutterstock

Les communautés universitaires sont essentielles pour protéger la liberté individuelle

Isaac Nahon-Serfaty, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Catalina Arango, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa

Les communautés universitaires sont essentielles pour protéger la liberté individuelle. Elles remettent en question, innovent, trouvent des solutions, font de la recherche et débattent des idées.

L’exercice peut aider les gens à améliorer leur alimentation. Shutterstock

L’exercice, bon pour le corps, certes, mais également pour le cerveau !

Cassandra J. Lowe, Western University

L’exercice réalisé sur une base régulière permet d’améliorer les processus cognitifs, permettant notamment de réguler la consommation de malbouffe et de réduire le stress.

À lire sur The Conversation France

À écouter

À lire en anglais sur The Conversation Canada

 

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Réflexions théoriques et praxéologiques sur le processus de co-construction

— Quebec, Canada — Université du Québec à Montréal (UQAM)

DIVERSITÉ, ÉGALITÉ, LIBERTÉ : FAUT-IL CHOISIR?

— Quebec, Canada — Université de Montréal

Chroniques martiennes

— Quebec, Canada — Université de Montréal

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