Depuis la Révolution française, la langue de la capitale s’est imposée partout, reléguant au second plan les parlers locaux, associés aux populations rurales. Une dépréciation des « patois » fondée sur des préjugés – car on parlait aussi les langues régionales en ville – et qui tient du racisme, comme nous l’explique Philippe Blanchet (Université Rennes 2), qui s’interroge sur les conséquences actuelles de ce mépris bien ancré.

Est-il si vrai qu’il est tabou de parler de son salaire en France ? C’est tout l’inverse qu’Élise Penalva-Icher semble observer dans ses recherches : oui, les travailleurs parlent bien de leur paie. Certes, l’inflation y pousse. Certes, quelques entreprises favorisent la transparence salariale, accompagnée en cela par le législateur. Mais ce ne sont sans doute pas là les raisons principales : avec les systèmes de bonus et de primes en tout genre qui se sont développés ces dernières années, ne se met-on pas aussi à discuter de sa rémunération avec ses collègues simplement pour comprendre ce que l’on gagne ?

Des tulipes, un champignon microscopique et une grave maladie qui menace des patients hospitalisés. Ce sont les éléments de l’étonnante histoire que nous racontent Gabriel Reboux, Steffi Rochi et Laurence Millon (UBFC). Ces chercheurs ont en effet découvert que la plantation, aux abords de l’hôpital, de bulbes de tulipes traités aux antifongiques favorise l’émergence de souches de moisissures pathogènes résistantes. Inquiétant, car ce type de molécule est aussi utilisé comme médicament… La solution ? Passer au bio !

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