On apprenait hier que seulement 1% des adolescents sondés dans une enquête d’un CIUSSS de Montréal respectent les recommandations relatives au nombre d’heures de sommeil, au temps passé devant un écran et à l’activité physique.

Cette situation catastrophique n’aidera en rien leur santé mentale, qui préoccupe les pédiatres depuis le début de la pandémie. «Plusieurs chercheurs et cliniciens s’entendent pour dire que la crise sanitaire est susceptible d’aggraver les facteurs de risque associés aux pensées suicidaires chez les jeunes», écrivent Eve Pouliot et Danielle Maltais, de l'UQAC. Les deux chercheuses en travail social donnent des indices, appuyés par la science, pour détecter les jeunes qui sont plus à risque d'avoir des pensées suicidaires et éviter de les voir poser un geste irréparable. Les symptômes dépressifs et anxieux sont évidemment les principaux facteurs de risque. «L’isolement et la solitude, ainsi que les troubles du sommeil et la modification de l’appétit sont aussi associés aux pensées suicidaires, de même que la violence et les conflits familiaux», relatent les chercheuses, qui estiment qu'il est de première importance de surveiller l'humeur des jeunes autour de nous. 

Après des décennies de tests, des chercheurs ont résolu de nombreux mystères entourant les arômes et le goût du chocolat, si apprécié en ce temps pascal. C'est la fermentation du cacao et les micro-organismes qui y participent qui influencent la saveur du chocolat, raconte Caitlin Clark, de l'Université d'État du Colorado. «Peu de gens savent, même les plus grands amateurs, que le chocolat a quelque chose en commun avec le kimchi et le kombucha: ses saveurs sont le résultat d'une fermentation. Ce goût si familier et tant apprécié vient de minuscules micro-organismes qui aident à transformer les ingrédients bruts du chocolat en ce produit final riche et complexe», écrit la chercheuse. C’est au cours de la phase de séchage que l'arôme complexe et le goût du chocolat se développent grâce à la fermentation. Et tout comme le vin, chaque chocolat fin a son goût bien à lui. «De la même manière que les raisins s’imprègnent du terroir régional, ces microbes sauvages, associés au processus particulier de chaque agriculteur, donnent un goût du terroir.» 

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• Plus de 1 000 milliards de dollars : voilà la somme astronomique sur laquelle est tombée une équipe de chercheurs français en travaillant sur les impacts sanitaires, écologiques et économiques des espèces exotiques envahissantes au niveau mondial. Des impacts complètement sous-estimés et pourtant, elles font plus de dégâts sur la biodiversité que la pollution. «Vous ne les connaissez probablement pas. Ce sont des plantes d’Amérique du Sud, des étoiles de mer d’Afrique, des insectes d’Europe ou des oiseaux d’Asie. Elles sont là parce que nous les avons apportées, comme animaux de compagnie, plantes ornementales, ou comme passagers clandestins durant nos voyages touristiques et commerciaux.»

Bonne lecture !