La guerre des étoiles

On parle beaucoup de l’entrée d’acteurs privés dans le jeu de l’espace, notamment de SpaceX ou de la flotte de satellites Starlink. Mais les États aussi relancent la conquête spatiale – une tendance qui va au-delà des grandes puissances spatiales traditionnelles. Aujourd’hui, les Émirats arabes unis envoient vers Mars leur première sonde, Hope. La Chine et les États-Unis suivront avec Tianwen-1 et Mars 2020, deux missions qui doivent poser des rovers sur le sol martien, des « astromobiles » en bon français. En parallèle, les États-Unis se préparent à renvoyer des hommes sur la Lune à l’horizon 2024, en guise d’entraînement. Un grand jeu d’échecs se profile, avec une multitude d’acteurs étatiques et privés. Une ruée vers l’or dans l’espace se dessine-t-elle à l’horizon ? Julien Mariez (CNES) revient sur la délicate question de l’appropriation des corps célestes – Lune, Mars, astéroïdes – et de leurs ressources naturelles sur les accords internationaux existants et sur le statut des nouveaux accords annoncés par la NASA.

Si la recherche, en sciences exactes comme en sciences humaines, s’intéresse tant aux « serious games », ce n’est pas un hasard. Tester, expérimenter, comprendre : le potentiel du jeu est infini, nous explique aujourd’hui Isabelle Patroix (Grenoble École de Management), qui s’interroge sur le rôle de celui-ci pour reconstruire le monde dans le contexte post-Covid.

En attendant, la compréhension du coronavirus continue à évoluer : la conception d’une propagation principalement par « grosses gouttelettes » est aujourd’hui remise en cause. Les preuves démontrant qu’il se propagerait aussi par aérosol s’accumulent en effet, comme l’a reconnu l’OMS sous la pression des scientifiques. Ce qui a d’importantes implications en matière de risque infectieux, nous expliquent Byron Erath, Andrea Ferro et Goodarz Ahmadi (Clarkson University).

Et bien sûr, retrouvez nos séries d’été :

Pour nos « drôles d’animaux », nous partons à la découverte du rat-taupe nu. Ce rongeur au look singulier est dépourvu de poils et vit dans les galeries souterraines d’Éthiopie et du Sud saharien, sans jamais remonter à l’air libre. Surtout, il ne présente quasiment pas de signes de vieillissement jusqu’à sa mort, comme l’explique Bernard Sablonnière (Université de Lille).

Notre série « un monde meilleur » vous emmène sous la plume de Lise Segas (Université de Bordeaux) à la rencontre des « raptivistes », femcees, féministes et rappeuses latino-américaines et leaders des mouvements de lutte contre les violences faites aux femmes.

Bonne lecture !

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